Le chantier de la Caserne #1 est officiellement lancé

INAUGURATION. La construction de la future Caserne #1 s’est amorcée ce lundi sur le boulevard Des Chenaux à Trois-Rivières. Cette caserne se veut la dernière construction à être réalisée dans le cadre du Schéma de couverture de risque rattaché à la Ville de Trois-Rivières. Voilà qui signifie également la fin de l’ère des policiers-pompiers.

À l’ouverture de la caserne, prévue au mois de décembre 2015, elle abritera 29 pompiers, soit 16 permanents, 12 temporaires et un chef. Cette construction, évaluée à 3 290 171$, a été confiée à l’entrepreneur G. Therrien de Nicolet, qui possède également une succursale à Trois-Rivières.

«Le 28 septembre prochain, ça voudra dire que nous aurons 153 pompiers sur le territoire. Il n’y aura plus de policiers-pompiers. Ce n’était pas évident pour nous d’embaucher des policiers, car ils devaient aussi avoir une formation de pompier. Et on se doute que les policiers ne sont pas maniaques des incendies. Ce qu’ils veulent, c’est assurer la sécurité», souligne le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque.

«On respecte en même temps la promesse électorale de couvrir les huit kilomètres du secteur villageois Les-Vieilles-Forges. Comme on avait évalué le projet à 4M$ et qu’il en coûtera 3,3M$, on parle d’une économie de tout près de 25% des coûts», ajoute-t-il.

«Il s’agit d’une grande étape pour le service des incendies de Trois-Rivières. La Caserne #1 pourra offrir les services d’interventions en matières dangereuses, de même que pour les interventions aéroportuaires», explique pour sa part Dany Cloutier, directeur-adjoint de la Sécurité publique et responsable de la Sécurité division incendie.

Une nécessité

La construction de cette caserne est nécessaire pour que la Ville de Trois-Rivières soit conforme au Schéma de couverture de risques.

Les citoyens du grand Trois-Rivières, et par ricochet du district des Vieilles-Forges, profiteront d’une protection accrue avec 17 pompiers en devoir en tout temps pour l’ensemble de la ville.

Avec la collaboration de Marie-Ève Alarie