Le centre de pédiatrie de Trois-Rivières obtient sa certification
PÉDIATRIE. Ce n’était plus qu’une question de temps –quatre jours pour être exact– avant que le Centre de pédiatrie sociale de Trois-Rivières (CPSTR) obtienne enfin la certification tant attendue de la Fondation du Dr Julien. Le jeudi suivant le passage du pédiatre, le centre apprenait la bonne nouvelle.
Le 16 janvier, le Dr Gilles Julien était en visite dans les locaux du boulevard du Saint-Maurice pour constater l’évolution du CPSTR depuis sa fondation en 2009. Au départ qu’une simple petite unité mobile, le centre s’est trouvé un lieu fixe à proximité de sa clientèle vulnérable.
L’évaluation menée par le pédiatre et son équipe était la dernière étape en vue de l’obtention d’une reconnaissance.
Elle fut facilement réussite, car quatre jours après, la coordonnatrice de la clinique trifluvienne, Émilie Fleurent-Auger, recevait le coup de téléphone pour lequel le centre a mis les bouchés doubles au cours des dernières années.
« Pour y parvenir, nous avons notamment recruté de nouveaux employés, dont une travailleuse sociale dans le but d’aider les enfants toujours de plus en plus nombreux à venir nous voir », a souligné Émilie Fleurent-Auger.
Le CPSTR a obtenu le premier niveau de certification sur trois : Régulier 1. Ce petit sceau d’une grande importance permettra de soutenir les activités du centre auprès de la communauté des premiers quartiers de Trois-Rivières. Sans secret, l’objectif à long terme est de venir en aide à davantage d’enfants en difficulté.
Désormais, la clinique recevra une contribution financière annuelle pour réaliser ses objectifs. La certification se veut également un gage de qualité pour l’endroit qui l’obtient.
Bientôt un nouveau centre de pédiatrie en région ?
D’ici quelques mois, la coordonnatrice est confiante de pouvoir mettre la main sur la certification Régulier 2, l’ultime étape à franchir avant d’atteindre le niveau « Mentor ». Ce n’est qu’une fois celui-ci atteint que le CPSTR pourra accompagner des centres en démarrage.
La coordonnatrice Émilie Fleurent-Auger n’a jamais caché son rêve de voir s’implanter une deuxième clinique de pédiatrie sociale dans la région. Les besoins ne vont qu’en augmentant.
« Notre intérêt pour la construction d’une clinique ou d’une cellule dans le secteur Cap-de-la-Madeleine est bien là. Pour l’instant, le projet est encore très embryonnaire », a-t-elle déclaré.
Au CPSTR, 350 d’enfants (0 à 14 ans) des premiers quartiers de Trois-Rivières sont traités annuellement. Les intervenants doivent constamment refuser de nombreuses demandes, faute de ressources. Ils doivent également se limiter aux quartiers desservis par leurs services.