Le campus universitaire à Drummondville: ouverture à l’automne 2015

Le campus Drummondville de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), d’une superficie de quelque 8000 mètres carrés, ouvrira ses portes à l’automne 2015 et accueillera dans les deux premières années environ 500 étudiants et une douzaine de professeurs.
C’est ce qu’ont confirmé ce matin la Première ministre Pauline Marois, Pierre Duchesne, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, et Yves-François Blanchet, ministre responsable des régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec et ministre québécois du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, lors d’une imposante conférence de presse tenue sur le domaine des Pères Montfortains, là où sera érigé le nouvel édifice au coût de 30 millions de dollars.
En présence de Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR, de la mairesse Francine Ruest Jutras, de Jean-Guy Paré, président de la Fondation de l’UQTR, et de très nombreux partenaires locaux, incluant des personnalités du monde scolaire et des gens d’affaires, Mme Marois a indiqué que son gouvernement contribuera à hauteur de 3,3 millions $ par année aux frais de fonctionnement, incluant une somme de 1,7 million $ pour la fonction enseignement et 810 000 $ pour le soutien à l’enseignement. De plus, les frais de maintien des actifs immobiliers, s’élevant à 334 000 $ par année, seront financés à même le Plan quinquennal d’investissements universitaires. Près de 200 emplois seront créés durant la construction.
«Cette réussite est le fruit d’un travail d’équipe», a déclaré la Première ministre, soulignant d’entrée de jeu la mobilisation inspirante du milieu drummondvillois, la générosité des donateurs ainsi que la détermination des élus. «Ce campus universitaire va accentuer davantage le développement d’une région dynamique et donnera aux jeunes de la région un accès à la formation de haut niveau».
Comme on le sait, le milieu des affaires a offert des dons totalisant 8,3 millions de dollars à la Fondation de l’UQTR, dans le cadre de sa campagne majeure de financement 2009-2014.
C’est la Ville de Drummondville, par le biais de la Société de développement économique de Drummondville, qui fera construire l’édifice sur les terrains acquis récemment des pères Montfortains. Les administrateurs de l’institution trifluvienne ont choisi ce site parce qu’il est facilement accessible par l’autoroute 20 et la route 122, en plus d’être situé près du centre-ville et à proximité du Complexe sportif Drummondville. Ensuite, la Ville louera le bâtiment à l’UQTR, en vertu d’un bail emphytéotique.
Il est prévu que le nouveau pavillon accueillera, à moyen terme, quelque 1000 étudiants. L’édifice regroupera des activités de formation (initiale, continue et sur mesure), de recherche et de service à la collectivité. Le campus abritera notamment des salles de classe, des laboratoires, des salles multimédias (visioconférence) et des espaces de vie étudiante. Plusieurs services y seront aussi offerts : services aux étudiants, bibliothèque, services informatiques et technologiques ainsi que services alimentaires. L’UQTR précise que des résidences étudiantes pourront éventuellement s’ajouter au campus. Les activités actuellement offertes par l’UQTR à Drummondville (Centre universitaire de Drummondville et Centre PME) seront aussi regroupées au sein du nouveau pavillon.
Rappelons que depuis l’automne 2012, l’UQTR offre déjà deux programmes de baccalauréat (éducation au préscolaire et enseignement primaire ainsi que sciences infirmières), dans les locaux du Cégep de Drummondville. Les étudiants de ces deux programmes pourront être relogés dans le futur campus de l’UQTR, permettant au Cégep de retrouver l’accès à ces locaux.
D’autres programmes de baccalauréat seront progressivement implantés à Drummondville dans les années à venir, notamment dans les domaines des sciences comptables, de l’administration, de l’informatique et du génie mécanique. L’UQTR travaille également au développement d’un cursus baccalauréat-maîtrise en travail social. D’autres programmes pourront s’ajouter, suivant la demande et la disponibilité des ressources.
Pour assurer l’offre de cours et le fonctionnement du campus, l’UQTR a prévu l’embauche d’une vingtaine de professeurs, ainsi que de 18 autres employés.