Le bureau de Jean-Denis Girard «assailli»
MANIFESTATION. Des agents de la paix en services correctionnels ont décidé d’occuper le bureau du député de Trois-Rivières Jean-Denis Girard, mercredi matin, dans le cadre de la négociation de leur convention collective.
Des actions similaires avaient lieu dans une dizaine d’autres bureaux d’élus provinciaux partout au Québec et faisaient suite aux autres actions et occupations qui ont eu lieu au cours des dernières semaines.
Alors qu’ils sont sans contrat de travail depuis le 1er avril 2015, les négociations achoppent sur quatre enjeux majeurs pour le SAPSCQ–CSN, soit la formation obligatoire des agentes et agents, les offres salariales, le régime de retraite et le retour de la précarité pour les salariés à temps partiel.
Rappelons que le Conseil du trésor a déposé des offres salariales en-deçà de ce qu’il a accordé au secteur public tout en demandant des reculs importants sur le régime de retraite. «Nos actions des dernières semaines ont apporté certains résultats, mais c’est encore trop peu et le gouvernement doit comprendre que nous n’arrêterons pas tant et aussi longtemps que des avancées significatives et satisfaisantes ne se feront pas sentir à la table de négociation», affirme Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN.
Le SAPSCQ est le syndicat de tous les agents et agentes de la paix en services correctionnels du Québec et regroupe près de 2800 membres. Il est membre de la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres oeuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. La CSN est une organisation syndicale qui regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.