Lancement de campagne électorale: Yves Lévesque défend son bilan

ÉLECTIONS. Armé de statistiques et de graphiques, Yves Lévesque a donné le coup d’envoi de sa campagne électorale mercredi soir en présentant le bilan de sa présence à l’hôtel de ville de Trois-Rivières depuis 2001. 

Par Matthieu Max-Gessler

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Le maire sortant, qui compte demander un cinquième mandat consécutif aux Trifluviens le 5 novembre, s’est targué d’avoir contribué au développement économique de la ville par le biais de projets et de politiques favorisant l’entrepreneuriat. Il a d’ailleurs noté la présence de plusieurs entrepreneurs parmi les 700 personnes qui se sont déplacées mercredi soir pour assister au lancement de sa campagne.

M. Lévesque a souligné le classement de Trois-Rivières au sixième rang des villes s’étant dotées des meilleures politiques entrepreneuriales au Canada en 2016, une donnée tirée d’un rapport de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante. Il a également relevé l’augmentation du nombre de résidences à Trois-Rivières et de leur valeur moyenne, ainsi que la hausse de la croissance économique au courant de ses mandats, deux indicateurs, selon lui, de l’amélioration notable de la qualité de vie dans la ville.

Fier de sa ville

Yves Lévesque a affirmé la fierté qu’il entretient pour Trois-Rivières. Si la ville a aujourd’hui meilleure réputation qu’auparavant, notamment en ce qui a trait au chômage et aux domaines touristique et culturel, il affirme ne pas être étranger à ce succès.

« Les gens de l’extérieur disent : c’est donc bien beau, Trois-Rivières, ça a changé. Mais ça a changé parce qu’on avait une vision, parce qu’on avait une fierté pour notre ville, parce qu’on y croyait et qu’on y a investi », a-t-il soutenu.

Parmi ses réalisations, M. Lévesque souligne par ailleurs que la ville est en meilleure santé financière qu’à son arrivée. Des 840 millions de dollars empruntés, notamment pour la réfection des infrastructures, 83% du montant a été remboursé, afin d’éviter, affirme-t-il, de « pelleter vers l’avant » et de creuser la dette de la ville.

Des projets dans la continuité

Des six projets qu’il souhaite faire progresser s’il est réélu, tous sont cependant déjà sur les rails, ou sont des dossiers sur lesquels l’élu sortant travaille déjà depuis un moment. C’est le cas de l’implantation d’un train à grande fréquence, qui ferait le trajet Montréal-Trois-Rivières en 50 minutes. Bien qu’aucune date n’ait été arrêtée pour la réalisation de ce projet, M. Lévesque promet de travailler à  sa réalisation en en faisant la promotion, en particulier auprès des élus provinciaux.

« On va travailler fort. Il faut profiter des fenêtres électorales. Il y a des gens qui veulent nous représenter au gouvernement. C’est à eux à se positionner », a-t-il martelé.

M. Lévesque souhaite également voir le projet de construction de résidences sur le site de l’ancienne usine Aleris aboutir. Bien que la tâche s’annonce complexe, puisque la décontamination du site suscite un litige entre les anciens propriétaires de l’usine, la Ville de Trois-Rivières et le gouvernement du Québec, le candidat se dit confiant que le dossier aboutisse. Tout comme le train à grande fréquence, M. Lévesque compte également sur la collaboration des futurs représentants de la ville à l’Assemblée nationale.

« Là, comme on dit, on met la pression. Ce sera des engagements. C’est toujours plus plaisant comme député d’annoncer un problème réglé que de dire je vais le régler », a-t-il suggéré. 

Parmi les autres engagements qu’il a pris, M. Lévesque a mentionné la construction du Colisée de Trois-Rivières et la mise sur pied de partenariats avec le futur Centre des congrès (dont l’ouverture est prévue pour l’automne prochain). Il remet également en question la gratuité instaurée cette année à l’Île St-Quentin, qu’il souhaite remplacer par un tarif réduit pour les résidents de Trois-Rivières, et continuer à faire diminuer la dette de la ville.