La Ville assermente ses nouveaux directeurs de police et incendie

HÔTEL DE VILLE. La Ville de Trois-Rivières a procédé à la passation des pouvoirs et à l’assermentation de René Martin, nouveau directeur de police, ainsi qu’à l’assermentation de Dany Cloutier, directeur de la sécurité incendie et de la sécurité civile.

Avec la collaboration d’Audrey Leblanc

Le 1er juin marque le départ à la retraite de Francis Gobeil, directeur de la Sécurité publique de Trois-Rivières (SPTR). Après 32 ans passés à Trois-Rivières, dont 17 comme directeur, il avait dressé un bilan positif de sa carrière.

«C’est avec joie et fierté que j’accepte le poste de directeur de la sécurité incendie et de la sécurité civile. C’est avec confiance que je prends les commandes d’une organisation efficace, professionnelle et tournée vers l’avenir», commente M. Cloutier.

«Je suis originaire de Trois-Rivières et j’ai toujours œuvré dans la région, pendant toute ma carrière, alors je suis fier de relever ce nouveau défi. M. Gobeil laisse en héritage une organisation performante», ajoute pour sa part M. Martin.

«Si on avait à faire un sondage auprès des citoyens, la sécurité publique serait l’aspect le plus important! (…) C’est un privilège pour moi d’avoir pu travailler et côtoyer Francis (Gobeil) et son équipe durant toutes ces années», témoigne le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque.

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En rappel…

«À l’aube de ma retraite, c’est avec confiance que je regarde l’avenir du service de police, dit-il. C’est sûr que le dossier Cédrika Provencher a été marquant dans ma carrière, comme c’est le cas pour plusieurs personnes particulièrement à Trois-Rivières. C’est un dossier émotif parce qu’il s’agit d’un enfant et qu’il n’y a pas d’arrestation ni d’accusations portées», avait-il confié…

Avant de faire partie de l’équipe trifluvienne, monsieur Gobeil avait déjà cumulé 8 ans d’expérience. Depuis 2004, il siège au conseil d’administration de l’École nationale de police du Québec, à Nicolet.

«C’est difficile pour moi de ressortir le moment le plus heureux de ma carrière parce qu’on vit plein de belles émotions, mentionne-t-il. Lorsqu’on reçoit nos grades, on est heureux. Mais lorsqu’on résout des crimes et qu’on procède à des arrestations, ce sont toutes des satisfactions importantes.»

«Au-delà de tout ça, c’est le comportement de l’organisation qui me rend le plus fier», ajoute-t-il.

2015 a été une année déterminante à plusieurs égards pour M. Gobeil, principalement au niveau de la structure policiers-pompiers.

«Le 28 septembre, on a complété scission, rappelle-t-il. C’est une structure qui a perduré pendant quelque 138 années. Il reste le dossier des négociations avec les pompiers à compléter. J’aurais bien aimé terminer ce dossier-là, mais on est sur la bonne voie. Je pars la tête haute, en laissant une organisation en santé et en me disant que ma mission a été accomplie.»

Dans les mois à venir, M. Gobeil entend profiter pleinement de sa retraite en compagnie des membres de sa famille. «Pour 2017, je ne prends pas d’engagement», lance-t-il en riant.

René Martin prend le relais

M. Gobeil sera remplacé par René Martin. «Dans le futur, ce sera aussi d’avoir une vision en ce qui concerne l’utilisation de la technologie, soutient M. Martin. Le crime organisé est beaucoup plus rapide sur l’aspect technologique. Oui, on a acheté un drone et on verra comment on peut s’en servir.»

«On aura des décisions à prendre par rapport à ça, et c’est vrai pour n’importe qu’elle technologie. Ça entraîne de la formation de personnel et ça engendre des coûts, donc il faudra bien évaluer la situation», conclut-il.