La Ruche: Une première coop atteint les 10 000 $

Une victoire pour le 507, une coopérative de solidarité de la Mauricie, première coopérative à avoir dépassé sa cible de 10 000 $ de sociofinancement pour son démarrage grâce à sa campagne de 60 jours sur la plateforme de financement participatif La Ruche.

La coopérative participait à un programme initié par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) et la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ), en partenariat avec La Ruche.

Ce partenariat vise à soutenir la création et la croissance de coopératives du Québec qui financent leur projet par une campagne de financement participatif sur la plateforme La Ruche. « La différence avec La Ruche, c’est qu’on accompagne beaucoup les projets qui font campagne sur notre plateforme. Ce n’est pas seulement d’être derrière son ordinateur à essayer de faire une campagne 2.0. L’humain en arrière de tout ça est très important », explique Lysanne Côté, directrice régionale de La Ruche Mauricie.

En guise de soutien et à la suite de la réussite de la campagne, le CQCM remettra un 1000 $ additionnel au 507, ce qui représente une bonification de 10 % de la cible de financement de la coopérative. Également, la CDRQ offre à la coopérative 70 h d’accompagnement et d’expertise technique sur le terrain d’une valeur de 6000 $.

Le montant amassé par Le 507 servira à fabriquer des meubles entièrement conçus et fabriqués en Mauricie par MarchandRoy, ébénistes de la région. Chaque meuble sera préparé en sections distinctes de tons différents pour valoriser les produits artisanaux.

Le 507, ce sont des espaces pour les créateurs afin de leur offrir un atelier, la chance de mettre en valeur leurs produits en boutique ainsi que d’entrer en contact avec les clients. Actuellement, on retrouve un atelier de poterie et un de sérigraphie. Tout récemment, s’est greffé au 507 un salon de coiffure écoresponsable et bientôt ouvrira un café-bar qui devrait devenir leur principale entrée d’argent.

Le choix s’est arrêté sur le modèle de la coopérative, parce que les entrepreneurs souhaitaient travailler en équipe, en plus de mettre en commun leurs idées et leurs réseaux. « L’union fait la force! », lançait Geneviève Savard, directrice générale du 507.