La réponse d’Hydro Québec

TRANSPORT. L’Hebdo Journal vous présentait cette semaine dans ses pages un dossier sur les voitures électriques. Il était question notamment de la hausse des tarifs d’Hydro Québec qui inquiétaient certains automobilistes quant à un potentiel monopole électrique. Hydro Québec a réagi.

Hebdo Journal (HJ) : La hausse des tarifs d’électricité peut-elle être un frein à l’électrification des transports?

Louis-Olivier Batty pour Hydro Québec: «Au contraire. Au cours des dernières années, le fossé entre les prix de l’électricité et ceux du mazout n’a pas cessé d’augmenter. Ainsi, un conducteur qui fait le choix d’une voiture électrique aujourd’hui payera environ 2 000 $ de moins par année que s’il roulait à l’essence. Si on prend en considération tous les coûts reliés aux véhicules (coût de la voiture, carburant, entretien et assurances) sur 5 ans, un propriétaire de véhicule électrique économisera environ 7 000 $.»

HJ : Hydro Québec pourrait-elle avoir le monopole de l’électricité comme l’ont les pétrolières présentement?

Louis-Olivier Batty : «Hydro-Québec est une société d’État soumise à plusieurs lois, dont la Régie de l’énergie qui veille à fixer les tarifs d’électricité et qui doit notamment s’assurer que les tarifs et autres conditions applicables à la prestation du service soient justes et raisonnables (Loi sur la Régie de l’énergie, chapitre IV, paragraphe 49, alinéa 7). De plus, il faut noter que les ajustements des tarifs d’électricité surviennent une fois par année alors que les prix de l’essence évoluent quotidiennement. Les Québécois auront donc toujours un avantage concurrentiel important à se propulser à l’électricité.»