La protection des enfants, un enjeu majeur pour Sonia LeBel
ÉLECTIONS. La protection des enfants est un enjeu prioritaire dans la région, affirme la candidate de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans Champlain, Sonia LeBel. Cette dernière est d’avis que le gouvernement devrait donner à la Direction de la Protection de la jeunesse (DPJ) des directives claires et des cibles précises à atteindre.
Mme LeBel déplore l’inaction du gouvernement libéral de Philippe Couillard à la suite du déclenchement d’une vaste enquête sur des problèmes dans le traitement des enfants par la DPJ de la Mauricie-Centre-du-Québec en janvier 2017.
«À l’époque, la ministre responsable de la Protection de la jeunesse, Lucie Charlebois, s’était dite préoccupée par la situation et avait affirmé vouloir attendre le rapport avant d’agir. Ce rapport n’est finalement jamais venu. Aujourd’hui, on se retrouve près de deux ans plus tard, sans rapport ni recommandations pour régler le problème», dénonce la candidate.
À l’automne 2016, la juge Marie-Josée Ménard avait dénoncé que la DPJ Mauricie-Centre-du-Québec avait toléré l’intolérable en abandonnant deux frères au sein d’une famille d’accueil toxique. En décembre 2017, le juge Bruno Langelier avait également blâmé la DPJ d’avoir perdu de vue l’intérêt d’un enfant dans des dédales administratifs. Plus récemment, un signalement a passé plus de 300 jours sur la liste d’attente, rappelle Mme LeBel.
«Dans les derniers mois, le gouvernement libéral a choisi d’attendre. Nous, on croit qu’il faut agir maintenant pour la sécurité des enfants. Les vérifications et les suivis de signalements doivent absolument être priorisés. C’est ce à quoi je travaillerai si les gens du comté de Champlain me font confiance», indique-t-elle.
À son avis, les procédures administratives et les protocoles doivent être revus et améliorés afin que les intervenants consacrent leurs énergies sur le terrain pour s’assurer du bien-être des enfants. Cela serait rendu possible en éliminant la paperasse superflue.
Mme LeBel considère aussi que le gouvernement devrait offrir davantage de supervision et d’encadrement aux employés qui vivent souvent des situations difficiles et anxiogènes.
«Je sais que les intervenants de la DPJ ont à cœur la sécurité des enfants en Mauricie. Je sais qu’ils travaillent fort. Maintenant, il est de notre devoir de les orienter le mieux possible et de leur offrir un milieu de travail qui leur permettra d’être plus efficaces», précise-t-elle. (M.E.B.A.)