La porte-parole du Bloc québécois rencontre des aînés à Trois-Rivières
La députée de Shefford et porte-parole du Bloc québécois pour les aînés, Andréanne Larouche, a rencontré les représentants d’associations de personnes aînés de la Mauricie afin de confirmer leur appui tangible au projet de loi C-319 qu’elle a déposé à la Chambre des communes.
Mme Larouche effectue une tournée de différentes circonscriptions du Québec depuis le 8 août. Ce jeudi, en compagnie du député de Trois-Rivières, René Villemure, elle a rencontré des représentants de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR), de la FADOQ Mauricie, de l’Association des retraités de l’enseignement du Québec (AREQ), ainsi que des résidents de La Sitelle.
« Au-delà des actions que l’on pose pour le projet de loi, les échanges que j’ai avec les groupes enrichissent énormément la réflexion pour la suite du projet de loi. On est conscient que de rétablir le montant de la sécurité de la vieillesse pour tout le monde, c’est un pas qui est essentiel. Ce n’est pas juste qu’il y a les jeunes vieux et les vieux vieux, comme on dit. »
Le projet de loi prévoit, pour les personnes de 65 à 74 ans, la même hausse de 10 % de la pension de vieillesse qu’à celles de 75 ans et plus. Il fait également passer de 5 000 $ à 6 500 $ l’exemption à l’égard du revenu dans le calcul du montant du supplément de revenu garanti.
« Le Bloc n’a jamais cru dans le concept de deux classes d’aînés, c’est-à-dire les 75 ans et plus, et de 65 à 75 ans, affirme M. Villemure. Pour ces gens-là de 65 à 75 ans qui reçoivent moins aujourd’hui, on entend changer la situation. Le projet de loi met de l’avant deux mesures réalisables qui aideront les aînés à mieux vivre dans le contexte économique difficile que l’on connaît. C’est la moindre des choses pour permettre à des millions de personnes aînées ayant contribué à notre société de vivre dignement. »
« L’autre aspect du projet de loi dont on parle moins mais qui est quand même important, c’est d’enlever les bâtons dans les roues des aînés qui voudraient demeurer sur le marché du travail mais qui sont pénalisés en ce moment, poursuit Mme Larouche. Augmenter de 5 000 $ à 6 500 $ les gains qu’un aîné peut faire sans être coupé sur son supplément de revenu garanti. Ces deux aspects-là sont tellement importants et je pense que c’est demandé par les groupes d’aînés. »
Ce que confirme le président de l’AQDR Mauricie, Claude Trudel.
« C’est nous, en tant qu’AQDR, qui avons demandé qu’on ait cette aide-là au niveau fédéral. On salue l’appui qu’on a du Bloc québécois. Ça va justement dans le sens qu’on avait toujours demandé au niveau du gouvernement de reconnaître tous les gens de 65 ans et plus. Pas de 75 ans et plus. On se doit de signer la pétition, on demande à tout le monde qui a une sensibilité au cas des aînés de la signer aussi. »
L’augmentation du montant de ce qu’un aîné peut gagner avant de voir diminuer son supplément de revenu garanti satisfait, pour l’instant, M. Trudel.
« C’est sûr qu’on n’aimerait plus, mais on va se satisfaire de ça parce que c’est une première démarche. On aurait besoin de plus que ça. Il y a bien des choses qui ont changé puis on n’a pas rajusté vraiment. On a fait des rajustements, mais c’est minime. Il faudrait qu’ils reconnaissent un peu plus la part des aînés dans tout l’aspect économique. »
La porte-parole des aînés pour le Bloc se prépare à un début de session parlementaire chargé à ce sujet.
« On arrive à une étape cruciale cet automne, le vote à l’étape du rapport. Le gouvernement devra ensuite donner sa recommandation royale pour que le projet de loi poursuive sa route. On est encore dans des délais pour que le projet de loi puisse arriver dans les prochains mois, mais il faut faire pression sur le gouvernement. Il faut accélérer les choses. C’est ce que j’ai fait cet été en amassant des appuis, notamment avec une pétition, avec des lettres d’appui d’organismes. On prépare une mobilisation pour la rentrée à la Chambre des communes avec des aînés aussi, des citoyens. Oui, les groupes sont un appui, mais c’est aussi demandé par les citoyens. »
Mme Larouche aura prochainement l’occasion de discuter avec le nouveau ministre des Aînés nommé cet été, le député de Gatineau, Steven MacKinnon.
« Je vais arriver avec cette pétition et avec la pile de lettres d’appui d’organismes. Je reprends mon bâton du pèlerin pour rencontrer le nouveau ministre pour lui parler du projet de loi. »