La boîte à lunch « zéro déchet »
ENVIRONNEMENT. 11h45. C’est l’heure du dîner à l’école alternative St-Sacrement de Trois-Rivières. Les jeunes ont déjà commencé à déballer le contenu de leur boîte à lunch sur les tables du service de garde. Et les contenants recyclés, les plats ainsi que les gourdes en plastique ont indéniablement la cote au détriment du jetable ; une initiative « verte » d’un groupe d’élèves allumés.
Tout juste avant de quitter pour la semaine de la relâche, les parents des 250 élèves de l’établissement primaire ont reçu une petite lettre signée par le Comité vert. Un groupe composé de huit élèves qui ont à cœur la santé de leur planète.
Leur nouvelle initiative ? Le projet « contenants de plastique-recyclage ». Ainsi, depuis le retour en classe, les élèves ont adopté la boîte à lunch « zéro déchet ». On laisse de côté les petites boîtes en carton de jus, les collations emballées séparément et les sacs de types « ziploc ».
Victor et Lorelei, deux des instigateurs du projet, s’assurent de montrer l’exemple aux plus petits. Les grands de sixième année ont leurs contenants lavables ainsi que leur gourde tous les midis.
Leur dîner terminé, les deux camarades s’installent dans un coin tranquille de la bibliothèque pour expliquer leur démarche au journal. Déjà, du haut de leurs 12 ans, ils savent que chaque petit geste pour l’environnement compte.
« Notre planète va mal. Heureusement, les gens commencent de plus en plus à se mobiliser et à s’en rendre compte. Mais on n’est pas encore sorti du bois », lance Victor avec un grand sourire.
Pour inciter les autres élèves à prendre part au mouvement, un coupon est remis pour chaque plat réutilisable apporté. « Un tirage a lieu toutes les semaines. On peut ensuite gagner plusieurs articles », a souligné Victor en donnant l’exemple de la boîte à lunch.
– Est-ce que ça demande plus de préparation ?
« Juste un peu d’organisation », a déclaré Lorelei, qui utilise des plats réutilisables depuis la maternelle. « Il suffit d’acheter en plus gros format et de remplir une bouteille réutilisable. C’est le même jus, mais c’est beaucoup mieux pour l’environnement ! »
Mine de rien, les déchets ont diminué au service de garde.
« Ça prend des petites initiatives comme celle-ci pour faire bouger les choses », estime Victor. D’ailleurs, Lorelei et lui comptent bien poursuivre l’aventure à leur entrée au secondaire.