Jusqu’à 3,3M$ pour le contrôle des moustiques

AFFAIRES MUNICIPALES. La Ville de Trois-Rivières investira jusqu’à 3,3M$ dans le contrôle biologique des moustiques et mouches noires sur le territoire pour les trois prochaines années.

L’entreprise trifluvienne GDG Environnement hérite une fois de plus du contrat. L’an dernier, le contrat s’élevait à 733 000$. 

La différence à partir de 2015, c’est que les secteurs des Forges et de Pointe-du-Lac s’ajoutent aux secteurs de Sainte-Marthe-du-Cap, Saint-Louis-de-France et Trois-Rivières Ouest qui seront desservis en 2015 par le contrôle des insectes piqueurs.

La taxation pour le contrôle des insectes piqueurs ne fonctionnera pas par ancienne municipalité.

«On avait des plaintes des citoyens situés près des limites d’un secteur traité et d’un autre non traité. Ils payaient, mais il y avait toujours autant de maringouins. Avec les gens de l’Environnement à la Ville, on a réussi à délimiter de nouveaux périmètres qui auront un effet bénéfique au niveau de l’intervention. Selon le périmètre, il se peut que des gens qui payaient pour le contrôle les années précédentes n’aient pas à payer cette année», indiquait le maire lors du dépôt du budget et du plan triennal de la Ville en décembre dernier.

Les logements situés dans le périmètre défini vont défrayer 80% du service de la Ville, soit 35$. Il s’agit d’une hausse de 10$ par rapport à 2014.

En dépit des compressions imposées par le gouvernement par le pacte fiscal transitoire, il n’était pas question pour le premier magistrat de mettre fin à ce programme, comme l’ont fait d’autres municipalités.

«Le secteur où j’habite est desservi et je peux vous dire que c’est le jour et la nuit comparativement à avant. Je me souviens de certaines municipalités qui ont mis fin à leur programme et que ça avait provoqué tout un tollé, si bien que les administrations municipales l’avaient ramené l’année suivante. Dans notre cas, c’est un programme qui s’autofinance à 75%», précise le maire.