Internet haute vitesse: une demande pour être admissible aux subventions

La Ville de Trois-Rivières demande aux gouvernements du Québec et du Canada de revoir les critères d’admissibilité de leurs programmes «Québec branché» et «Brancher pour innover» pour offrir la possibilité aux citoyens des milieux ruraux de la ville d’accéder à des services Internet haute vitesse à un coût comparable à celui des milieux urbains.

Cette initiative vient du conseiller du district de Pointe-du-Lac, François Bélisle, qui a été interpellé par des citoyens de son district.

«En périphérie, dans les rangs, la couverture cellulaire et Internet se fait par coupole. Je l’ai expérimenté durant mon porte-à-porte et il faut parfois être au milieu de la rue pour capter un signal. Le problème à Trois-Rivières, c’est que même si on est considéré comme une MRC urbaine, on a des parties du territoire qui sont extrêmement rurales», déplore M. Bélisle.

Il cite notamment certains secteurs de Saint-Louis-de-France, de Sainte-Marthe, des Forges et de Pointe-du-Lac.

«Trois-Rivières est disqualifiée de ces programmes parce qu’ils sont pour les milieux ruraux. On est rendu au point que la Ville fait la demande de changer les critères pour en considérer d’autres dans l’équation. Il y a des citoyens de seconde zone dans notre ville. Il y a l’Internet haute vitesse à Yamachiche, mais à quelques kilomètres de là, à Pointe-du-Lac, c’est la coupole et ça ne fonctionne pas bien. Internet haute vitesse est aussi important que l’électricité au début du siècle pour le développement économique», soutient le conseiller.

Gilles Brouillette, chef de division Infrastructures technologiques à la Ville, fait aussi remarquer que les compagnies de télécommunication desservent peu ces secteurs en raison des forts coûts de développement pour peu de personnes, d’où l’importance d’avoir accès à des programmes.