Industrie vinicole en épicerie : la réaction du Domaine de Joriane

ÉCONOMIE. À Saint-Narcisse, le Domaine de Joriane souhaite produire et vendre son vin d’ici deux ans. Le projet de loi permettant aux producteurs de vendre en épicerie et dans les dépanneurs est donc un bon présage pour l’avenir.

Ce projet de loi prévoit que les producteurs d’alcool du Québec ayant un permis de production artisanale n’aient pas besoin de passer par la Société des alcools du Québec (SAQ). Les producteurs n’auront pas non plus à payer une somme au monopole d’État.

«C’est une super bonne nouvelle pour nous et pour tous les producteurs, mentionne d’entrée de jeu Ariane Veillette du Domaine de Joriane. Ça va nous permettre d’être plus près des gens. Nos produits seront plus accessibles.»

«On sera moins limité de produire parce qu’on sera moins limité à la vente, ajoute-t-elle. C’est un cercle, ça va ensemble. C’est encourageant pour nous et c’est certain que ça va aider tous les producteurs.»

Selon la Régie des alcools, ce sont plus de 7 500 détenteurs de permis d’épicier qui pourront désormais vendre les alcools du Québec. Le taux d’alcool devra être inférieur à 16 degrés.