Inauguration de la première ruelle verte de Trois-Rivières
COMMUNAUTÉ. La première ruelle verte de Trois-Rivières a été inaugurée mardi matin. Elle est située tout près du boulevard du Saint-Maurice, entre les rues Sainte-Julie et Laviolette.
La ruelle qui avait une allure négligée est maintenant méconnaissable. On y retrouve des fleurs et des plantes maraîchères. Au sol, de la pelouse a été plantée à l’intérieur d’un treillis de béton. Les voitures peuvent donc encore y circuler.
Ce projet est une initiative de l’équipe du Bucafin, une entreprise d’économie sociale dont l’arrière du commerce donne sur la ruelle. «Le but, c’est de lutter contre les ilots de chaleur et rendre ça comestible pour que les gens puissent en profiter. On veut que ce soit un lieu propre et agréable parce que la ruelle était très sale», explique Cécilia Protz, coordonnatrice du Bucafin.
Cette dernière a notamment pu compter sur l’aide de nombreux partenaires et citoyens. Parmi ceux-ci, Ghyslaine Poisson, une voisine du Bucafin s’est impliquée dans le projet, notamment pour l’arrosage des plantes. Étudiante en production horticole, Mary-Pier Lampron-Drolet a également investi plusieurs heures de travail pour la revitalisation de la ruelle.
Pour la Ville de Trois-Rivières, il s’agissait d’un projet-pilote qui pourrait être reconduit. «Il y a des villes qui ont beaucoup d’expérience dans le domaine, mais à Trois-Rivières, ça n’avait pas encore eu lieu pour différentes raisons. Une de ces raisons, c’est qu’il fallait trouver une formule qui permet aux gens de circuler en auto. Il n’était pas question de fermer les ruelles alors il fallait donc trouver un compromis», indique le conseiller municipal Jean-François Aubin.
«La prochaine étape pour la Ville est de se doter d’un programme qui permettra de planifier la réalisation de ruelles vertes d’année en année, ajoute ce dernier. Ce serait un programme simple avec quelques critères et un peu d’argent. Je vais défendre ça cet automne quand on préparera le prochain budget de la Ville.»
La Démarche des premiers quartiers reprendra le flambeau l’an prochain pour revitaliser une autre ruelle, si le budget le permet. «Pour que ça continue, il faut essentiellement l’apport des gens. Il faut que des citoyens continuent de s’investir», explique Caroline Guay, coordonnatrice de la Démarche des premiers quartiers.