«Il faut arrêter de regarder la parade passer, il faut embarquer dedans»
Le candidat de la Coalition Avenir Québec dans la circonscription de Champlain, Pierre Jackson, soutient que le développement économique doit être une priorité sur le territoire.
Selon le caquiste, l’exode et la fermeture des commerces au centre-ville du secteur Cap-de-la-Madeleine est un problème auquel on doit s’attaquer rapidement.
«Pendant que de l’autre côté de la rivière on revitalisait le centre-ville pour en faire un des plus beaux de la province, ici, on a laissé aller les bâtisses, on a laissé aller les choses, mais surtout on a laissé aller les gens, les abandonnant complètement. Les gens de Cap-de-la-Madeleine sont fiers et ils veulent avoir leur part», déplore-t-il.
«Il faut arrêter de regarder la parade passer, il faut embarquer dedans. Concrètement c’est de s’asseoir avec la Ville et de ce côté je crois qu’il existe déjà une ouverture pour travailler avec nous», ajoute M. Jackson.
Par contre, tout n’est pas noir dans le comté de Champlain. M. Jackson est d’avis que le potentiel touristique est indéniable, notamment dans les municipalités de Sainte-Anne-de-la-Pérade, Saint-Narcisse, Saint-Maurice et Champlain.
«Avec une région mieux développée et revalorisée, ça deviendra plus attirant pour les entrepreneurs et les jeunes de s’y établir», affirme-t-il.
La santé
De plus, un des chevaux de bataille du caquiste, dans un premier mandat, sera l’ouverture de l’urgence du Centre Cloutier-du Rivage après 22 h.
«Ce n’est pas normal de donner des services à temps partiel à nos gens», indique-t-il.
Cette situation risque de s’accentuer avec le départ prochain de la clinique médicale du boulevard Ste-Madeleine vers l’ouest de la rivière St-Maurice.
Pas de petits dossiers
M. Jackson souhaite que les électeurs lui fassent confiance le 4 septembre pour qu’il puisse défendre avec vigueur les intérêts de la circonscription.
«Il n’y a pas de petits dossiers. Il faut prendre les choses en main pour que ça change et ne pas faire de la microgestion. Les entrepreneurs ont besoin d’aide. Il faut abattre des portes et défoncer pour se faire entendre, car si on n’est pas celui qui crie le plus fort, on n’a rien», conclut-il.