Il était une fleur… une famille et une entreprise

Il était une fleur, c’est l’histoire de la famille Côté, qui a pris racine dans un commerce du boulevard -Sainte-Madeleine. Aujourd’hui, l’entreprise est devenue un incontournable dans le paysage trifluvien et les propriétaires actuelles sont encore grandement attachées à ce lieu significatif.

Tout a commencé en 1976 lorsque Francine Beaudet et Cyrille Côté ouvrent une boutique de fleurs, le Centre des Roses, au 160, boulevard Sainte-Madeleine. Les années passent et deux autres boutiques voient le jour : celle de Trois-Rivières-Ouest en 1988 et celle de Trois-Rivières en 1994.

Puis, en 2005, leurs filles Mariève et Isabelle prennent la décision de revenir en région pour éventuellement prendre la relève de l’entreprise. Petit à petit, elles acquièrent de l’expérience en gestion.

Huit ans plus tard, en 2013, l’heure de la retraire sonne pour les fondateurs, qui passent le flambeau à leurs filles. Ainsi, depuis janvier 2013, Isabelle et Mariève Côté sont les deux propriétaires de l’entreprise qui les a vues grandir et s’épanouir. En 2016, le duo décide que le Centre des Roses devient Il était une fleur.

« Parce que chaque belle histoire débute par il était une fois, explique tout simplement Isabelle. Notre histoire entrepreneuriale à nous a commencé dans les années 70. Notre grand-père avait l’immeuble où on est situé dans le secteur Cap-de-la-Madeleine. »

« Comme cadeau de mariage à mes parents, il leur a offert un local payé pour un an, raconte cette dernière. Mes parents ont choisi de se partir une boutique de fleurs. Des années plus tard, ils ont racheté l’immeuble et c’est maintenant ma soeur et moi qui en sommes propriétaires. C’est un endroit tellement important pour nous. On ne se verrait pas être ailleurs. »

Une famille tissée serrée

Depuis qu’elles sont toutes petites, Isabelle et Mariève sont entourées de belles fleurs. Un si beau décor a de quoi faire bien des envieux ! Mais par-dessus tout, elles sont entourées de leur famille.

« Jusqu’à la toute fin, notre grand-père venait encore nous donner un coup de pouce, se souvient Isabelle. Nos tantes, nos cousins et cousines aussi. La famille a toujours occupé une place importante dans l’entreprise. On est bien entouré et on est tissé serré. »

« Ce que j’aime d’être en affaires avec ma soeur, c’est qu’on est vraiment complémentaire, renchérit Isabelle. J’ai un côté plus gestionnaire et elle, plus créatif. Ensemble, on se complète. »

Fait intéressant : avant de prendre les rênes de l’entreprise en 2013, les soeurs Côté sont retournées à l’école pour se perfectionner dans leur domaine, et ce, même si elles connaissaient très bien l’entreprise. Elles ont même travaillé avec un consultant pendant sept ans avant de signer officiellement le rachat de l’entreprise. Cette démarche leur a d’ailleurs permis de remporter un prix national pour leur processus de relève.

« J’aime l’entrepreneuriat parce que ce n’est jamais routinier. On se lève le matin et on ne sait pas ce qui nous attend, ce qu’on va faire. C’est un travail stimulant et créatif. On accompagne les gens dans des moments importants de leur vie, dans la joie comme dans le deuil. C’est toujours des rencontres riches pour nous. C’est gratifiant », conclut Isabelle.

Des nouveautés

Par ailleurs, l’équipe d’Il était une fleur a annoncé récemment l’ouverture d’une micro-boutique sur le boulevard des Forges, à l’intérieur du centre funéraire Rousseau. Ce nouvel espace reçoit prioritairement les familles dans le deuil, mais offre également quelques produits prêts à partir, comme des bouquets du jour, des plantes et des roses éternelles.

Pour faire face à ce nouveau développement, l’équipe d’Il était une fleur trouvait important de bien s’entourer. C’est pourquoi les propriétaires ont une nouvelle associée. Il s’agit de Claudia Camirand, consultante externe en stratégie d’entreprise, développement des affaires et médiaux sociaux.