Fusion de l’École du Versant-de-la-Batiscan : une consultation publique demandée

DES CHENAUX. Les élèves des pavillons Saint-Charles et Saint-Gabriel seront-ils regroupés sous le même toit ? Près de 60 % des parents d’élèves de l’école du Versant-de-la-Batiscan réclament une consultation publique pour se pencher sur cette possibilité, ce qui pourrait entraîner la fermeture de l’établissement de Sainte-Geneviève-de-Batiscan.

D’entrée de jeu, le directeur de l’école, Sylvain Carrier, affirme qu’une fermeture n’était nullement envisagée. « Ce n’était pas dans nos cartons. Lorsqu’un regroupement d’écoles est envisagé par la commission scolaire, c’est généralement une question de nombre de places et d’élèves. Nous n’avons pas cette problématique », a-t-il indiqué.

Devant les résultats du sondage mené auprès des parents, les membres du conseil d’établissement ont toutefois recommandé au Conseil des commissaires, mercredi soir, d’aller en consultation publique sur la question.

« Ce qui est important pour nous dans ce processus, c’est de voir quels sont les irritants des parents. Nous sommes plutôt à la recherche de solutions dans le but d’améliorer le service qui est donné dans les deux écoles », a mentionné M. Carrier.

On se rappellera que c’est une mère de Saint-Prosper qui est l’instigatrice de la démarche. Dans une lettre signée par une vingtaine d’autres parents et acheminée à la direction de l’école du Versant-de-la-Batiscan, elle réclame le transfert des élèves de 1re et 2e année du Pavillon Saint-Charles vers le pavillon Saint-Gabriel, situé à Saint-Stanislas.

Selon le regroupement de parents, le fait que les services et les intervenants spécialisés soient dispersés entre deux établissements à des répercussions sur le bien-être des enfants. Ces derniers doivent notamment se promener d’un endroit à l’autre puisque toutes les activités sportives ont lieu au pavillon Saint-Gabriel, qui est le seul à disposer d’un gymnase.

Dans le document de huit pages, on souligne également les bienfaits de ne pas séparer les fratries.

Ceci entraînerait toutefois la fermeture de l’établissement de Saint-Geneviève-de-Batiscan, ce dont s’oppose fermement le maire de la municipalité, Christian Gendron.