Fin de l’urgence à Cloutier-du Rivage: les Libéraux critiquent la CAQ

Le député de Pontiac et porte-parole libéral en matière de santé et de service sociaux, André Fortin, demande à la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, de revenir sur sa décision quant à la fermeture de l’urgence à Cloutier-Du Rivage, du secteur Cap-de-la-Madeleine.

Les citoyens du Cap-de-la-Madeleine ont toujours été clairs à l’effet qu’ils souhaitent un service d’urgence rapidement accessible. C’est pourquoi le gouvernement précédent avait pris les moyens nécessaires en ajoutant quatre médecins supplémentaires pour assurer l’ouverture de cette urgence, indique M. Fortin par voie de communiqué.

«Voilà que la ministre de la Santé ferme cette urgence, ce qui implique que les patients devront se déplacer jusqu’à Trois-Rivières pour obtenir les soins nécessaires. Visiblement, les services de proximité ne sont pas une priorité pour le gouvernement de François Legault, critique-t-il. La ministre McCann propose de remplacer cette urgence par une clinique opérée par des infirmières praticiennes spécialisées. Actuellement, la région connaît une pénurie de main-d’œuvre importante, ce qui ne garantit en rien que le personnel nécessaire puisse être recruté. Malheureusement, ce sont les patients qui en paieront le prix avec des services et des heures d’ouverture amputés ainsi que des kilomètres à parcourir pour être soigné.»

Le Parti libéral du Québec se questionne aussi à l’effet que la Coalition Avenir Québec soit en mesure ou non de respecter son engagement électoral de prendre en charge les patients en moins de 90 minutes avec la fermeture de cette urgence.

« La CAQ doit revenir sur sa décision et garantir l’ouverture de l’urgence à Cloutier-Du Rivage. Les citoyens de la Mauricie ont droit, eux aussi, à des soins de santé de proximité. De toute évidence, ce n’est pas une priorité pour le gouvernement, la ministre de la Santé et sa collègue députée de Champlain. La CAQ manque de volonté politique. Aujourd’hui, elle choisit d’abandonner les patients en région et c’est un choix que nous décrions et que nous n’aurions jamais fait», conclut le porte-parole libéral en matière de santé et de services sociaux.