EXCLUSIF : Le projet sur l’ancien site du Gosier va de l’avant
DEVELOPPEMENT. Le projet commercial et résidentiel sur le terrain de la mythique brasserie Le Gosier se rapproche encore plus de sa concrétisation. Les promoteurs trifluviens ont confirmé l’arrivée de deux nouvelles bannières en ville qui prendront place au rez-de-chaussée du futur immeuble évalué à 8 millions de $.
Une franchise de la chaîne de restauration déjeuner Allô mon coco et un magasin de chaussures Rubino ont déjà réservé leur espace. C’est ce qu’ont révélé les promoteurs du projet La Terrasse des Récollets, Bryan Tranquille et Tony Putorti, en entrevue avec TC Media. Ils affirment par le fait même aller de l’avant dans ce projet.
Des démarches ont également été entreprises afin d’attirer un café qualifié de «très populaire».
En plus des locaux commerciaux qui occuperont le rez-de-chaussée, les étages supérieurs accueilleront une centaine d’unités de condos. Selon la demande, les unités seront aménagées en 2 ½ et 3 ½.
«Ils seront principalement destinés à la communauté étudiante et aux travailleurs du centre hospitalier. Le secteur, situé entre le cégep et l’université, est très dynamique et passant. C’est le transit obligé pour se rendre dans le secteur commercial de la ville», a indiqué Bryan Tranquille.
Devant ce potentiel, le groupe Thétasoft inc. n’a pas hésité à mettre la main sur le terrain il y a quatre ans. Rappelons que le site de l’ancien populaire bar du boulevard des Récollets a été complètement laissé à l’abandon depuis qu’un incendie a ravagé l’établissement en 1995.
L’immeuble de 1200 mètres carrés comptera six étages. Le groupe prévoit débuter la construction au printemps 2017.
Réhabilitation d’une portion du terrain
Situé sur un ancien dépotoir utilisé dans les années 30 et 40, le site de 3200 mètres carrés doit avant tout être réhabilité avant d’entreprendre de quelconques travaux. Le gouvernement du Québec a d’ailleurs accordé une subvention de 245 575 $ en provenance du programme ClimatSol pour sa décontamination.
À la séance du conseil municipal, lundi soir, les élus ont finalisé les dernières modalités pour autoriser le versement aux promoteurs.
«Les contaminants dans le sol se sont révélé non dangereux», a tenu à préciser Bryan Tranquille. «L’étude du sol nous a aussi permis de découvrir que seul une petite partie du terrain est touché. L’immeuble sera construit sur l’autre portion», a-t-il renchéri.
En ce qui concerne le secteur touché, le promoteur trifluvien assure que des mesures seront prises pour contenir les contaminants dans le sol et éviter que cela n’affecte la faune et la flore des alentours.
Maintenant que le ministère de l’Environnement et la Ville ont déterminé que le secteur était propice au développement, il ne reste qu’à obtenir l’autorisation pour commencer les travaux.
«On s’attend à recevoir la réponse au courant des prochaines semaines. Ce n’est qu’une histoire de paperasse. On entre vraiment dans les derniers balbutiements», s’est réjoui le promoteur de La Terrasse des Récollets.