Étudiants et professeurs manifestent contre le lock-out à l’UQTR
MANIFESTATION. Des dizaines de personnes se sont réunies lundi avant-midi devant l’entrée principale de l’UQTR pour manifester leur mécontentement à l’égard du lock-out décrété par l’administration la semaine dernière.
Professeurs et étudiants ont insisté sur le fait que la mission d’enseignement et de recherche est compromise. «Le lock-out a des conséquences très négatives sur toute la communauté étudiante, affirme Valérie Deschamps, étudiante au baccalauréat en histoire. Les communications avec l’UQTR sont nulles. On n’a aucune information. Décréter un lock-out sans prendre en considération la réalité étudiante, c’est inadmissible.»
«Les étudiants sont dans le néant, ajoute cette dernière, qui est l’une des instigatrices du rassemblement. Ils ne comprennent pas ce qui va se passer avec les contrats de recherche, avec la remise des notes, avec les admissions aux cycles supérieurs à l’UQTR et dans d’autres universités. C’est l’incompréhension totale. C’est aberrant.»
Étudiante au doctorat, Carol-Ann Rouillard se dit fâchée par le «manque de considération totale sur les impacts que le lock-out peut avoir sur les étudiants et sur le travail des professeurs». Elle se sent prise en otage par cette décision de l’administration de l’UQTR. «On a tendance à l’oublier, mais la session d’été est très importante, tient-elle à rappeler. C’est là que tout se structure pour le reste de l’année. Plusieurs étudiants se concentrent sur leurs recherches pendant l’été.»
En appui à leurs collègues, des professeurs de niveau collégial étaient aussi présents à la manifestation.