Étudiants en cuisine recherchés

ÉDUCATION. Difficile également de recruter des étudiants dans les écoles de cuisine ces dernières années. La baisse de clientèle a d’ailleurs forcé l’école d’alimentation du Centre de formation professionnelle (CFP) Bel-Avenir à Trois-Rivières à diminuer son nombre de cohortes.

Il fût un temps où on pouvait compter trois cohortes annuelles de 22 étudiants au diplôme d’études professionnelles (DEP) en cuisine au CFP Bel-Avenir. Depuis deux ans, on n’en reste que deux, qu’on peine bien souvent à remplir.

«C’est très juste, nous n’avons pas de marge de manœuvre», confirme Denis Laroche, directeur adjoint. En plus de la difficulté à atteindre le nombre minimal d’inscriptions pour démarrer les groupes, quelques étudiants abandonnent bien souvent en cours de route.

«C’est certain que c’est inquiétant. En espérant que ce cycle finisse, parce que ce n’est pas la première année que nous sommes en manque», poursuit M. Laroche, qui mise sur la publicité pour rejoindre les étudiants potentiels.

«La formation professionnelle a toujours des hauts et des bas, ce qui peut expliquer une partie de cette baisse. L’autre partie, est-ce que ce sont les salaires, les horaires? Difficile à dire.»

L’école d’alimentation du CFP Bel-Avenir est fréquemment approchée par les restaurants de la région ou encore par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), qui manquent de main d’œuvre en cuisine.

Le point positif pour les finissants actuellement: ils ont l’embarras du choix une fois sur le marché du travail.