Elle veut sauver Gentilly-2
Ces derniers jours, la Trifluvienne Marie-Christine Hupé fait circuler une pétition en faveur de la réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2, en dépit des annonces faites par le gouvernement du Parti Québécois plus tôt cette semaine.
«Ça va bien jusqu’à présent. Les gens ont une belle réponse. On voit qu’ils sont de notre côté. Si la centrale ferme, on parle d’une perte de 800 emplois directs et près de 2000 emplois indirects. On a déjà une bonne centaine de signatures depuis hier midi (21 septembre)», explique l’instigatrice de cette pétition.
Mme Hupé a pris cette initiative à la suite de la projection du documentaire «Gentilly or not to be».
«Le documentaire a mal informé la population. J’ai été très choquée par ce documentaire. On y parlait de positif durant les sept premières minutes seulement. Rappelons que ça a été réalisé par un cofondateur de Greenpeace», commente Mme Hupé.
Il est prévu que la pétition soit déposée à l’Assemblée nationale lorsqu’un nombre suffisant de signatures soit atteint. Marie-Christine Hupé souhaiterait recueillir plus de 10 000 signatures à Trois-Rivières et sur la Rive sud.
Au passage du JEQ Mauricie/Rive sud, le président de la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières (CCITR), Patrick Charlebois, félicitait la jeune femme pour son initiative, lui assurant du soutien des membres de la CCITR.
«On ne peut qu’être heureux des gestes spontanés comme celui-ci. Ça démontre qu’il y a réellement une inquiétude au sein de la population. À la Chambre, on a reçu de nombreux témoignages de personnes touchées par la fermeture de la centrale. Il est évident que nous supportons cette pétitions et on encourage les gens qui se positionnent contre la fermeture de la centrale à venir la signer», souligne M. Charlebois.
Marie-Christine Hupé était au parc portuaire de Trois-Rivières et au Marché Godefroy aujourd’hui. Elle sera devant le restaurant Tutti Frutti du Carrefour Trois-Rivières Ouest demain matin de 10h à midi, et aux Galeries du Cap de 13h à 15h pour faire signer la pétition.