DOSSIER: Les boutiques érotiques heureuses à la Saint-Valentin

ÉROTISME. Qui dit Saint-Valentin dit amour, relations ou encore plaisirs sexuels de fin de soirée. En effet, les boutiques érotiques de la région constatent une hausse de la clientèle lorsque début février se pointe le nez.

La fête de la Saint-Valentin est en effet plus propice aux laisser-aller ou pour ajouter un peu de piquant dans la vie de couple.

«On constate vraiment une hausse de la clientèle lors des deux premières semaines de février. Les gens sont de moins en moins gênés et surtout, de plus en plus ouverts», indique Éric Boivin, directeur général chez Vidéo et Boutique Sexxx Plus.

Même son de cloche du côté de la boutique Plaisirs d’Amour.

«On ne se cachera pas que c’est une bonne période pour nous, en effet. La Saint-Valentin est aussi prétexte à acheter des cadeaux coquins à son partenaire. La sortie du film  »Cinquante nuances de Grey » va aussi jouer un rôle sur notre clientèle, j’imagine. Mais bon, on ne sait jamais! Ça dépend des années», confie pour sa part Carolyne Paquette, propriétaire.

Objets populaires

Côté objets, la plupart des clients optent pour les achats «classiques».

«La plupart des achats sont les trucs classiques et habituels. Les gens achètent des lotions pour le corps, du lubrifiant ou encore des accessoires», note M. Boivin.

 

 

«Les gens recherchent aussi des jeux érotiques. Sinon, on constate qu’ils achètent surtout des huiles ou encore de la lingerie. Ils sont de moins en moins timides», constate Mme Paquette.

Sujet moins tabou?

De plus en plus, les moeurs changent et la sexualité est de moins en moins un sujet tabou. Voilà un avantage pour les propriétaires de boutiques érotiques.

«Il y a 50 ans, la sexualité était un sujet plus clos et personne ne parlait de jouets sexuels, comparativement à aujourd’hui où tout le monde en parle», précise M. Boivin.

«Les gens sont de moins en moins fermés et le sujet est de moins en moins tabou. Les gens en parlent davantage! Pour ce qui est de ce que la clientèle recherche, je dirais que c’est moitié-moitié. Certains optent pour le romantisme et d’autres penchent davantage sur l’érotisme», conclut Mme Paquette.