Don de 400 000$ à l’UQTR
DON. L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a vu le laboratoire ?-Loricorps recevoir un don de 400 000$ via la RBC Banque Royale. Ce programme universitaire a pour but de faire lutte aux troubles du comportement alimentaire (TCA).
Avec cet important investissement, RBC Banque Royale vient assurer la pérennité du programme d’intervention ?-Loricorps, qui lui, travaille avec les personnes présentant un ou des troubles de comportement alimentaire.
«Nous sommes contents d’être ici aujourd’hui, à l’université dont je suis un ardent promoteur. La RBC est heureuse de faire ce don, qui on l’espère, aura d’importants impacts auprès des jeunes du Québec», a expliqué Martin Thibodeau, président Direction Québec de RBC Banque Royale.
«Lorsqu’on nous a présentés le programme ?-Loricorps, on a été séduit. On ne pouvait demeurer insensible au fait que 300 000 jeunes souffrent de troubles du comportement alimentaire», ajoute le diplômé de l’UQTR en administration et également récipiendaire du prix Pythagore en 2015.
Le programme lancé à l’automne dernier grâce au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie/Centre-du-Québec pourra poursuivre ses activités pour encore au moins quatre ans.
«Le programme ?-Loricorps répond à un besoin criant et régional. Nous allons pouvoir, avec ce don, continuer de transformer des vies. C’est une grande partie de notre travail qui sera maintenue pour les quatre prochaines années. C’est la concrétisation d’un long travail d’équipe!», commente la Dre Johana Monthuy-Blanc, professeure qui dirige le laboratoire ?-Loricorps.
Le laboratoire ?-Loricorps est un des rares dans le domaine de la santé mondiale à utiliser la réalité virtuelle.
Le recteur de l’UQTR, Daniel McMahon, était lui aussi très heureux de cette annonce.
«L’université est un endroit privilégié pour assister en direct au progrès social. L’évènement qui nous réunit illustre parfaitement ce propos. On parle d’une pratique innovante qui a des conséquences extrêmement positives, non seulement sur la santé de la population, mais aussi sur les finances publiques.»
«Il se fait des choses extraordinaires à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Le ?-Loricorps a connu un développement remarquable depuis 2011. Son équipe multidisciplinaire compte aujourd’hui une quarantaine de membres qui ont mis au point une approche à la fois préventive et thérapeutique alliant recherche, formation et intervention en milieu pratique. Il s’intéresse à tous les types de troubles de comportement alimentaire et aux personnes de tous âges, qui présentent des troubles de gravité légère à modérer», conclut-il.