Déversement des eaux usées: pas d’impact sur le taux de coliformes à Trois-Rivières

ENVIRONNEMENT. Une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) démontre que les importants déversements d’eaux usées montréalaises dans le fleuve Saint-Laurent, survenus en novembre, ont eu des impacts environnementaux négatifs.

Ces impacts ont principalement été concentrés dans des zones situées à proximité de la métrople. À Trois-Rivières et Bécancour: les déversements n’ont pas eu d’impact sur les taux habituels de coliformes.

« Avant, pendant et après ces déversements, nous avons récolté des échantillons d’eau à divers endroits sur le fleuve, de Montréal à Bécancour. En ce qui concerne plus spécifiquement les coliformes fécaux, indicateurs de pollution organique, nous avons constaté une augmentation très importante au nord de l’île Sainte-Thérèse et près de Pointe-aux-Trembles. Cependant, à partir de Sorel-Tracy et jusqu’à Bécancour, les déversements n’ont pas eu d’impact sur les taux habituels de coliformes », explique le professeur Gilbert Cabana du Département des sciences de l’environnement de l’UQTR, qui a effectué les prélèvements sur le fleuve.

Dans les zones les plus affectées par les déversements, à proximité de Montréal, le taux de coliformes présents (nombre de colonies bactériennes par 100 ml d’eau) est passé de moins de 20 à quelque 5000, après les déversements. Rappelons qu’un taux supérieur à 200 rend les eaux impropres à la baignade en été.

Plus de détails à venir.

(Source : UQTR)