Des pare-intempéries permanents pour l’Amphithéâtre

AFFAIRES MUNICIPALES. La Ville de Trois-Rivières investira une fois de plus de l’argent dans l’Amphithéâtre Cogeco. Le conseil municipal a entériné, lundi soir, une facture de près de deux millions de dollars afin de doter l’infrastructure de pare-intempéries permanents au printemps prochain. 

Le contrat de 1 950 292 $ a été octroyé à Deric Construction suite à un appel de proposition. La firme a pour mandat la démolition des pare-intempéries amovibles actuellement en place et la construction des nouvelles installations permanentes. Ils seront en place juste à temps pour la prochaine saison des spectacles, en 2018.

Selon les dires du maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, les nouveaux pare-intempéries seront plus efficaces et couvriront toute la zone des sièges, ce qui n’est pas le cas actuellement. « Lors de forts vents, de nombreux spectateurs se plaignaient de recevoir de la pluie », a-t-il expliqué.

Les plans des futures installations ont d’ailleurs été conçus par le même architecte qui a imaginé le concept de l’Amphithéâtre Cogeco, Paul Laurendeau.

Du même coup, le conseil municipal a procédé, lundi soir, à la vente des ponts scéniques en acier galvanisé et des toiles des anciens pare-intempéries temporaires. C’est l’entreprise Méga Stage qui en a fait l’acquisition pour la somme de 120 723 $.

On se rappellera que lors de la première saison de l‘amphithéâtre, la Ville de Trois-Rivières avait loué des pare-intempéries au coût de 300 000 $.

Puis, l’année suivante, elle avait déboursé un autre 700 000 $ pour l’achat des équipements actuels. Les pare-intempéries doivent cependant être désinstallés tous les hivers. Ces opérations engendrent des dépenses de 100 000 $ par année, a calculé le maire Lévesque.

À noter que l’administration municipale a déposé une demande d’aide financière dans le cadre du programme pour les installations culturelles du gouvernement fédéral. La Ville espère obtenir un million de dollars, soit l’équivalent de 50 % de la facture. 

De son côté, le conseiller municipal et candidat à la mairie, Jean-François Aubin, est exaspéré de cette énième dépense dans le dossier de l’amphithéâtre.

« Est-ce que c’est fini ? Il y a d’autres besoins dans la ville. À un moment donné, il fait arrêter de mettre de l’argent là-dessus et en mettre ailleurs », a-t-il lâché.