Des intérêts pour la mairie
TROIS-RIVIÈRES. Au cours des dernières semaines, plusieurs personnes ont confirmé avoir un intérêt à se présenter à une course à la mairie. Au sein même du conseil municipal, le conseiller du district de Pointe-du-Lac, François Bélisle, ne ferme pas la porte à une candidature.
«Je me donnais jusqu’à décembre 2020 pour réfléchir à cette éventualité. Là, ça va accélérer mon processus de réflexion. On verra en temps et lieu. Vous serez informés de ma décision», indique-t-il.
Yves Lévesque avait déjà manifesté son désir de voir Valérie Renaud-Martin briguer la mairie à son départ. La principale intéressée n’en est pas encore là dans sa réflexion. «Par respect pour l’homme derrière le maire, je ne suis pas du tout là pour l’instant. On va laisser la poussière retomber. On verra. On a du temps devant nous pour se positionner là-dessus», dit-elle.
Également questionné sur son intérêt, le conseiller Pierre-Luc Fortin n’a pas fermé la porte, contrairement à d’autres collègues qui ont très clairement indiqué leur désintérêt. «Pour l’instant, je pense que ce n’est pas le temps de penser à ça, par respect pour M. Lévesque. Je ne veux pas m’embarquer là-dedans. On s’en parlera plus tard.»
De son côté, l’ancien conseiller municipal et candidat à la mairie aux dernières élections, Jean-François Aubin, ne s’en est jamais caché: il est toujours intéressé par la mairie.
«Oui, on me demande souvent quelles sont mes intentions. Je ne m’en cache pas, je suis toujours intéressé par la mairie, lance M. Aubin. Le contact que j’ai eu avec les gens lors de la dernière campagne m’a donné le goût de retenter ma chance. Par contre, je n’aurais jamais pensé que ça viendrait aussi rapidement. Je suis surpris par cette annonce ce matin.»
M. Aubin entend prendre le temps d’évaluer la situation. «Je ferai des annonces en temps et lieu.»
L’ancien député libéral de Trois-Rivières, Jean-Denis Girard, avait aussi déjà déclaré son intérêt à une éventuelle course à la mairie. S’il souhaite actuellement évaluer les différentes options qui s’offrent à lui, il ne se ferme aucune porte.
«Trois-Rivières, c’est ma ville. J’ai grandi ici et mes enfants et petits-enfants sont ici. Je suis beaucoup impliqué auprès de différentes causes et je veux continuer à m’implique dans le développement de cette belle ville. J’ai Trois-Rivières tatouée sur le cœur. Je pense que je peux mener à bien les intérêts d’une ville, mais si j’aime la ville, j’aime ma vie familiale aussi. Avant de prendre une décision, il faut analyser le tout avec les gens qui m’entourent», explique M. Girard.
Il a également été approché par des entreprises qu’il doit rencontrer en janvier.
«Il y a plusieurs variables en ce moment. Est-ce que je veux contribuer à l’avancement de Trois-Rivières? Oui. De quelle façon? La mairie est une option intéressante, mais il y a d’autres façons aussi. Je verrai au cours des prochaines semaines. Pour l’instant, c’est le temps de rendre hommage à Yves», conclut-il.
L’ancienne députée et ministre Julie Boulet avait aussi indiqué un intérêt pour succéder à Yves Lévesque. Elle vient cependant d’être embauchée à titre de conseillère pour le Service de développement économique et forestier (SDEF) de La Tuque. Il n’a pas été possible de la joindre aujourd’hui pour obtenir ses commentaires.