Des inquiétudes pour la relève infirmière
Le FIQ-SPSMCQ craint que les fusion de centres d’activités annoncées par le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec ne soit en train d’éloigner la relève infirmière de la région.
Le syndicat qui représente plus de 5 700 professionnelles en soins infirmiers, soit les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes, affirme que, d’après des données recueillies auprès d’une centaine d’étudiantes en soins infirmiers de Shawinigan, Trois-Rivières et Drummondville, la moitié d’entre elles remettent en question leur choix de carrière, ainsi que leur choix de travailler dans la région.
Le sondage dévoile aussi que 32% des répondantes ont entrepris des démarches de recherche d’emploi auprès d’autres employeurs, que ce soit dans le réseau public ou privé depuis les annonces de fusions de centres d’activités du CIUSSS MCQ.
211 répondantes dont 163 étudiantes au DEC en soins infirmiers et 44 étudiantes universitaires en soins infirmiers de la Mauricie et du Centre-du-Québec
» Qui a envie de commencer sa carrière dans de telles conditions, dans une telle incertitude, en sachant que même après plusieurs années de service, tu ne sauras pas encore où tu vas travailler? Personne « , plaide la présidente par intérim du FIQ-SPSMCQ, Patricia Mailhot.
« Le CIUSSS MCQ est loin d’être un employeur de choix et sa mauvaise réputation le précède, ajoute-t-elle. Il manque énormément de professionnelles en soins. Comment pourrons-nous pourvoir ces postes si les étudiantes de la région envisagent d’aller travailler ailleurs? Les effets à long terme sur la relève infirmière seront catastrophiques si le CIUSSS ne change pas de cap dès maintenant. »
Le sondage a été réalisé par le FIQ-SPSMCQ auprès de 211 répondantes, dont 163 étudiantes au DEC en soins infirmiers et 44 étudiantes universitaires en soins infirmiers de la Mauricie et du Centre-du-Québec. (M.E.B.A.)