Des défibrillateurs dans les voitures de patrouille
Les policiers de Trois-Rivières pourront maintenant compter sur des défibrillateurs externes automatisés (DEA) dans les voitures de patrouille.
Au total, 15 défibrillateurs externes automatisés se retrouveront dans les voitures de patrouille, tandis qu’un DEA restera au quartier général du boul. des Forges.
Le déploiement de ces appareils dans les véhicules de patrouille permettra d’intervenir plus rapidement et d’accroître les chances de survie d’une personne victime d’un arrêt cardiorespiratoire.
«L’appel d’urgence entre via la centrale 9-1-1 et est transféré aux services ambulanciers. De notre côté, on est déjà déployé sur l’ensemble du territoire. Il n’est pas rare qu’on arrive avant l’ambulancier ou qu’on soit à proximité avant l’appel. L’idée est d’intervenir le plus rapidement possible, surtout que dans les cas d’arrêt cardiorespiratoire, le délai d’intervention est important pour favoriser la réanimation. Cet outil permettra de réduire encore davantage les délais de réponse à certaines occasions», explique René Martin, directeur de la police de Trois-Rivières.
Selon les statistiques, la technique de réanimation cardiorespiratoire combinée à l’utilisation d’un DEA augmente jusqu’à 60% les chances de survie d’une personne en arrêt cardiorespiratoire présentant les caractéristiques propices à la réanimation.
Les 170 policiers de la Direction de la police de Trois-Rivières recevront la formation spécifique de huit heures nécessaire avant d’utiliser adéquatement les DEA au cours des trois prochaines années. Les premiers policiers ont d’ailleurs été formés il y a quelques jours.
C’est grâce à un protocole d’entente signé avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec que ce nouvel outil est rendu disponible aux policiers, puisque le CIUSSS a fourni gratuitement les 16 appareils.
«C’est un service accessible depuis longtemps dans certaines services de police au Québec. On voit que les DEA sont de plus en plus populaires dans les véhicules de patrouille. C’est un outil additionnel pour les policiers et pour venir en aide à la population», ajoute M. Martin.
Plus de 85% des arrêts cardiorespiratoires se produisent à l’extérieur de l’hôpital.
Notons que le CIUSSS MCQ a reçu un financement de 40 000$ du ministère de la Santé et des Services sociaux pour l’achat des appareils et pour la formation.