Des cours d’équitation thérapeutique au Centre équestre Céraville

ÉQUITATION. Le Centre équestre Céraville de Trois-Rivières offre désormais des cours d’équitation thérapeutique à une clientèle spécifique, vivant avec un trouble du spectre de l’autisme, un trouble de déficit de l’attention ou encore une déficience physique ou intellectuelle.

En collaboration avec le Centre de service Centauria, il met à la disposition de cette clientèle toute une équipe de professionnels et de bénévoles offrant une approche multidisciplinaire de thérapie, de réadaptation, d’éducation et de récréation. «L’équitation thérapeutique est un terme générique de l’enseignement de l’équitation pour des personnes ayant des besoins particuliers», précise Karine Ayotte, instructrice du Centre Centauria.

Le programme permet une amélioration des habiletés de communication, de la capacité d’apprentissage, de concentration, d’orientation spatiale, d’autonomie, et d’intégration sociale. En plus de perfectionner la motricité globale, la posture, l’équilibre, la coordination, la confiance en soi et la motivation.

Plusieurs professionnels de la réadaptation, de la santé mentale et de l’éducation travaillent conjointement avec les instructeurs certifiés du Centre Centauria (Karine Ayotte et Rachel Paul-Hus) pour assurer une formation adéquate et la sécurité de sa clientèle.

Certifié par l’Association canadienne d’équitation thérapeutique (ACET), Céraville est le premier centre équestre en Mauricie à dispenser une formule adaptée à la réalité de diverses familles de la région.

«À travers cette activité, nous allons travailler les différents points spécifiques du développement de la personne. Certains viennent pour une thérapie, d’autres en ont assez et veulent simplement passer du bon temps, s’amuser.», explique la présidente de l’ACET et entraîneuse certifiée, Éliane Trempe.

Ce qui désole Mme Trempe, c’est le fait qu’aucune loi n’encadre cet exercice. Tout le monde peut donner des cours d’équitation thérapeutique sans avoir toutes les accréditations demandées par l’ACET. «C’est la santé de la clientèle qui est mise en danger. Nous souhaitons qu’avec le temps, les demandes soient entreprises auprès du gouvernement provincial et fédéral pour protéger le public», souligne-t-elle, tout en interpellant le député fédéral, Robert Aubin, présent à la conférence de presse.

Déjà, le centre équestre de 250 hectares disposait des infrastructures nécessaires pour permettre cet ajout. Les cours sont disponibles pour une clientèle de tous âges.