Un dernier au revoir pour «Une fille qui court»

ÉVÈNEMENT. «Une fille qui court» a annoncé l’ouverture des inscriptions pour la 5e édition de cette course pour femmes qui aura lieu le 13 mai 2018. La fondatrice et organisatrice Nathalie Sanfacon a également confirmé qu’il s’agira de son dernier règne à  titre d’organisatrice de l’évènement.

«Une fille qui court» a contribué, depuis quatre ans, à permettre à près de 7000 femmes de relever un objectif personnel dans une grande célébration féminine du dépassement de soi.

«Ce fut formidable de toucher autant de personnes avec Une fille qui court. J’ai toujours dit que je ne suis pas une organisatrice d’évènement, mais une fille de terrain qui aime communiquer avec les gens. Et cette journée-la m’a donné le goût de plus encore», confie Nathalie Sanfacon à l’aube de tirer sa révérence avec le projet.

Les trajets de type «débutant» permettront de nouveau aux nouvelles adeptes de participer à un évènement officiel dans un environnement non compétitif et où la célébration de leur effort domine.

Les distances de 5 km et 10 km de marche et de course, ainsi que le 15 km de course seront offertes à nouveau, toujours sur le site du vieux Trois-Rivières et de l’Île St-Quentin.

Dernier tour de piste

De nouveaux projets habitent l’organisatrice qui veut dorénavant rejoindre plus de femmes, et ce tout au long de l’année, par le biais d’activités autres que la tenue d’un évènement unique.

«Je veux aller partout et rencontrer les gens. Je veux répondre à  »comment on fait pour oser » et montrer à ces femmes-là un monde d’opportunités. Un rêve, ça n’a pas de limite!  Je veux réunir les femmes de partout dans le monde à partager, échanger et s’encourager entre elles», explique-t-elle.

«Je veux y aller avec une optique de travail d’équipe et relier les femmes entre elles. Je veux que ce soit rassembleur et avec les réseaux sociaux, c’est plus facile de rejoindre les femmes de partout dans le monde aujourd’hui.»

Mme Sanfacon entend également rejoindre les «personnes qui n’osent pas».

«Les gens seront fiers et sont toujours fiers de leur réalisation. Je veux savoir ce qui empêche certaines personnes de passer à l’action. Peu importe d’où viennent les femmes, il y a une récurrence et des raisons pour lesquelles elles n’osent pas, et pas juste au Québec, mais également en France et en Guadeloupe, par exemple», ajoute-t-elle.

«Depuis plus d’un an, j’ai commencé à donner des conférences. J’ai étudié en coaching professionnel et ça m’a fasciné de voir tout le potentiel des gens. Je veux offrir plus d’ateliers d’échanges et amener les gens à passer à l’action.»

Et si une personne ou un groupe de personnes est intéressé à reprendre le flambeau d’«Une fille qui court?»

«Je suis ouverte à tout! Nous n’avons rien d’entamer en ce sens, mais s’il y a des intéressés à poursuivre cette mission-là, et avec de bonnes intentions, nous pourrons assurément discuter», conclut-elle.

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Saviez-vous que…?

Depuis 2014, Une fille qui court aura été un évènement de marche et de course organisé pour les femmes le matin de la fête des Mères. L’évènement aura aussi contribué a aidé divers organismes locaux auxquels plus de 23 000$ ont été remis jusqu’à ce jour.