Départ de Stéphane Dion : Marcos Simard n’est pas surpris
Le jeune candidat libéral dans Trois-Rivières, Marcos Simard, n’est guère surpris de la décision de son chef Stéphane Dion à la suite des résultats des élections du 14 octobre. M. Simard croit que le Parti Libéral du Canada doit maintenant trouver celui ou celle qui fera tomber Stephen Harper.
Dans les heures qui ont suivi la débandade libérale, Marcos Simard était pratiquement aux premières loges dans le cheminement du chef dévasté par le résultat. « Je ne suis pas surpris de sa décision. Je dois même dire que quelqu’un de son entourage m’a consulté, comme bien d’autres, pour savoir si M. Dion devait partir. »
M. Simard demeure convaincu que Stéphane Dion était l’homme de la situation. « Quant à moi, c’est clair qu’il s’agit du meilleur chef libéral que nous avons élu en 2006. Maintenant, nous devons trouver le ou la meilleure libérale qui saura battre Stephen Harper. »
Marcos Simard de par ses fonctions au sein du PLC, il a été impliqué dans l’Aile Jeunesse, et parce qu’il a été candidat, participera de facto au congrès au leadership. « En attendant, je travaille à la reconstruction du parti dans Trois-Rivières. Il nous faut remettre à flot les finances. Il y a beaucoup de travail de terrain à faire. »
Pas question pour le moment d’appuyer qui que ce soit. « J’attend de voir qui sera en lice de façon officielle. » Près d’une douzaine de noms circulent déjà dont ceux des influents Bob Rae, Frank Mc Kenna, Michaël Ignatieff et Denis Coderre.
Plusieurs analystes parient sur le fait que le gouvernement conservateur va profiter de la « faiblesse » des libéraux pour faire passer rapidement leurs projets de loi au Communes. Le Congrès du PLC est prévu en mai. D’ici là, la Chambre des Communes sera sans doute rappelée.