Démystifier le Fonds de diversification

ÉCONOMIE. La Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières a tenté de démystifié, ce matin, les rouages du Fonds de diversification économique de la Mauricie et du Centre-du-Québec aux entrepreneurs présents lors de ce déjeuner-conférence spécial.

Daniel Gélinas, de Marmen, Diane Chaîné, de Progi, et Alain Lemieux, d’Epsilia, ont répondu aux questions des membres et ont expliqué le processus par lequel ils sont passés lorsqu’ils ont fait une demande au Fonds de diversification économique.

«C’est un travail de longue haleine. Ça prend un produit, une bonne direction, un bon marché et ça implique aussi de connaître sa compétition. Le Fonds n’est pas une bibitte compliquée, mais il faut faire les représentations comme il faut», raconte Alain Lemieux, président-directeur général d’Epsilia, qui se spécialise dans la traçabilité alimentaire.

«En informatique, ce n’est pas sexy comme domaine. Je me souviens avoir lu les critères du Fonds en me disant que ce n’était pas évident. On a communiqué avec Investissement Québec pour discuter de nos projets. Il a fallu bien les cadrer et pousser davantage notre réflexion, mais on nous a aidé à ciblé nos actions. Ils ont été présents pour nous aider», se souvient Diane Chaîné, présidente de Progi.

Les trois entrepreneurs s’entendent sur le point qu’il est primordial de pouvoir investir dans le projet désiré avant de faire appel au Fonds, considérant que les prêts et subventions accordés par le Fonds de diversification ne représentent pas la majorité de l’argent destiné au projet.

«Quand tu as déterminé le coût total de ton projet, tu dois te demander combien d’argent es-tu capable de mettre sur le projet. Si tu n’es pas capable, pas une banque ni le gouvernement ne voudront embarquer dans ton projet pour te soutenir» souligne Daniel Gélinas, contrôleur chez Marmen.

Chez Epsilia, le montant de 77 800$ accordé par le Fonds permettra de tructurer sa stratégie commerciale à l’extérieur du Québec et qui vise une expansion sur les marchés canadiens et américains. Chez Marmen, la première entreprise à avoir bénéficié d’une subvention, les 5M$ servent à un projet d’agrandissement qui devant générer 100 nouveaux emplois.

Quant à Progi, les 170 000$ accordés servent à acquérir de nouveaux équipements informatiques et à développer et commercialiser des produits innovants au sein de nouveaux marchés, tant au Canada qu’aux États-Unis.