Début de saison incroyable pour les potagers à partager

PROJET. L’été 2017 constitue une année record pour les potagers à partager du mouvement citoyen Incroyables comestibles de Trois-Rivières (IC3R). Grâce au financement octroyé par le fonds communautaire Aviva à l’automne 2016 et le fonds d’aide des Bingos de Trois-Rivières en mai 2017, ainsi qu’au soutien du Comité de solidarité de Trois-Rivières, les IC3R ont connu un début de saison hors du commun.

En effet, après une grande corvée de distribution de terre à laquelle une trentaine de bénévoles ont participé, plus de vingt projets de potagers à partager ont été créés, et c’est sans compter les projets existants qui reviennent, dont certains pour une quatrième année consécutive. De plus, grâce à l’appui et au financement de la Ville de Trois-Rivières et de la SDC de Trois-Rivières, les bacs et barils au centre-ville de Trois-Rivières sont de retour.

«L’agriculture urbaine occupe de plus en plus de place partout dans le monde, et Trois-Rivières ne fait pas exception», affirme Joëlle Carle, membre responsable des IC3R. «Ce qui est merveilleux, c’est que les gens sont prêts à investir temps et argent dans un projet de potager auquel tout le monde aura accès, ajoute-t-elle. C’est sous le signe de l’abondance et du partage que tout ce travail exigeant, qui a nécessité plusieurs centaines d’heures bénévoles, s’est effectué dans les derniers mois.»

Non seulement Trois-Rivières rayonne de par ses projets Incroyables comestibles, mais d’autres villes de la Mauricie et du Centre-du-Québec ont récemment emboîté le pas, dont Nicolet et Ste-Flore.

Maternaide, la Maison Carpe Diem, Point de rue, Ville-Joie, la Maison Coup de pouce, la Maison de la famille Chemin-du-Roy, le Musée québécois de culture populaire, le Centre d’éducation populaire de Pointe-du-Lac et en façade de citoyens: la nourriture à partager prend sa place plus que jamais au sein de la ville et cet engouement n’en est qu’à ses débuts.