De la pyrrhotite découverte au Centre ambulatoire de l’Hôpital-de-la-Mauricie

La direction du Centre de santé et de services sociaux de l’Énergie (CSSS) a rencontré la presse en début d’après-midi pour confirmer la présence de pyrrhotite dans la structure du Centre ambulatoire de l’Hôpital du Centre-de-la-Mauricie.

La présence de fissures dans le béton du Centre ambulatoire de l’Hôpital du Centre-de-la-Mauricie en février a éveillé les soupçons de l’équipe des services techniques, qui ont été confirmés en avril. «Compte tenu du contexte régional, la possibilité que les fissures soient liées à la pyrrhotite était présente, même s’il se pouvait également que ce ne soit pas le cas. Suite à l’examen d’échantillons et une analyse en laboratoire, on nous a confirmé que c’était bien de la pyrrhotite», a expliqué Daniel Brouillette, directeur des Services techniques et des Ressources informationnelles au CSSS de l’Énergie.

Malgré ce constat, la direction a tenu à rassurer la population. «Nous avons commandé l’avis de la firme d’ingénieurs CIMA +, qui nous a confirmé que la situation ne peut entraîner de rupture fragile des matériaux, mais peut engendrer des déformations. Nous allons nous assurer de vérifier la situation sur une base régulière, mais il est important de préciser qu’il n’y a aucun danger pour la structure, qui est composée de béton avec de l’armature», a précisé M. Brouillette.

Travaillant de pair avec la Société immobilière du Québec et l’Agence de santé et des services sociaux de l’Énergie, la direction surveillera la structure du bâtiment avec attention au cours des prochains mois. «Nous allons faire suite au dossier avec la firme d’ingénieurs, afin de voir quelle sera la méthodologie à utiliser et les conséquences que pourrait avoir la pyrrhotite. Nous allons élaborer un plan de surveillance pour bien réagir en cas de problématique, afin qu’il n’y ait pas détérioration des matériaux».

Mentionnons qu’une démarche judiciaire à l’égard de l’entrepreneur général, des consultants et du laboratoire a été entreprise. «Lorsqu’on m’a informée de la situation, ma priorité a été de m’assurer de la sécurité de la clientèle et des travailleurs utilisant le Centre ambulatoire. Comme établissement, nous nous sommes assurés de protéger nos droits. Il faut mentionner que les édifices ne sont pas régis par les mêmes normes que les bâtiments résidentiels», a mentionné Martine Rioux, directrice générale du CSSS de l’Énergie.