De jeunes autochtones découvrent les métiers de la santé et des services sociaux
Une centaine de jeunes autochtones de la Mauricie, de Lanaudière et du Centre-du-Québec provenant d’écoles secondaires, du collégial et de l’universitaire ont participé à la première édition du Salon Carrières Santé et Services sociaux, qui se tenait le 17 mars à Trois-Rivières.
Ce salon organisé par le Centre d’amitié autochtone de Trois-Rivières et le Bureau de la responsabilité sociale de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal a réuni une quinzaine de partenaires dans le but d’informer les jeunes autochtones du Québec au sujet des métiers et professions liés à la santé et aux services sociaux.
« C’est important pour nous de donner l’occasion aux jeunes autochtones de s’inspirer de l’offre de formation dans notre région, et ailleurs au Québec, dans le but qu’ils envisagent des études postsecondaires, dans ce cas-ci, dans les domaines de la santé et des services sociaux. On travaille énormément à la persévérance scolaire des jeunes et nous souhaitons contribuer par un événement comme celui-ci aux opportunités d’études dans les établissements d’enseignement postsecondaires », indique Maud Flamand, directrice générale du Centre d’amitié autochtone de Trois-Rivières, initiatrice du projet.
Le Salon Carrières Santé et Services sociaux est un rassemblement interactif où les jeunes étaient appelés à participer à quelques initiatives reliées aux métiers de santé et de services sociaux.
Parmi les kiosques sur place se retrouvaient des établissements d’enseignement, pour le volet formation, ainsi que des organismes et employeurs pour présenter, notamment, les opportunités d’emplois liés aux programmes d’études ou encore l’offre de service visant l’intégration des jeunes des communautés autochtones au sein des établissements d’enseignement.
Le Salon Carrières Santé et Services sociaux pouvait compter sur Jennifer Petiquay-Dufresne, Atikamekw de Manawan, comme ambassadrice. « Le monde de la santé et des services sociaux est tellement vaste et le besoin en ressources humaines est présent dans tous les secteurs. Je crois que nous pourrons davantage influencer les soins et les services sociaux pour les Autochtones grâce à l’augmentation des ressources membres des Premières Nations et des Inuits. C’est enrichissant pour les jeunes de nos communautés qu’on prenne le temps de leur faire découvrir des opportunités auxquelles ils n’avaient peut-être pas pensé. Je les encourage à persévérer. Il y a un monde d’opportunités qui s’offre à eux », mentionne-t-elle.
Cette initiative est issue du Plan d’action mis en place par le Bureau de la responsabilité sociale de la Faculté de médecine de l’UdeM et le Regroupement des Centres d’Amitiés Autochtones du Québec (RCAAQ) et ses Centres d’amitiés de Trois-Rivières et La Tuque. Il vise à améliorer l’accès des Autochtones aux professions de la santé et des services sociaux au Québec. (M.E.B.A)