D’abord la mairie, ensuite le gel de taxes pour Jean-François Aubin

CANDIDATURE. Jean-François Aubin a dévoilé les principaux axes sur lesquels il misera pendant sa campagne à la mairie de Trois-Rivières. Celui-ci qui ira à la rencontre des citoyens de tous les districts a également promis un gel de taxes pour la première année.

M. Aubin est conseiller municipal depuis novembre 2013. Depuis janvier, il est allé à la rencontre des citoyens et de différentes organisations trifluviennes. Il a été clair sur le premier engagement qu’il entrevoit prendre envers la population.

«Si je suis élu maire, nous allons geler le compte de taxes pour la première année. Les citoyens paient déjà beaucoup et ont payé amplement alors on peut les laisser souffler un peu. On regardera ensuite pour viser des augmentations qui seront les plus basses possible. C’est ce que je vais proposer au Conseil municipal dès mon élection du 5 novembre», confie-t-il.

«Si on calcule que 1% de la taxe des citoyens, ça représente 1,8 M$ d’entrées à la ville. À 2%, on parle de 3,6 M$. On arrive à des surplus de plus de 10 M$ alors il resterait encore 6,4 M$ de surplus et c’est suffisant pour que la ville ne soit pas sur le fer, ni inquiétée, tout en continuant de bien de fonctionner. On est capable de faire ce choix-là pour 2018.»

Le candidat trifluvien a également établi les cinq axes autour desquelles il veut bâtir sa campagne.

«D’abord, je veux une ville à l’écoute. Beaucoup de citoyens m’ont dit que la ville n’est pas assez à l’écoute et le rôle d’une ville est de l’être. Une ville, c’est pour les citoyens! Je veux également qu’elle soit soucieuse de la capacité de payer des citoyens. Trois-Rivières fait partie des dix villes qui payent le plus cher en taxes au Québec, et ce, malgré qu’elle dégage des surplus de 10 M$ au cours des quatre dernières années», lance-t-il.

«On doit devenir une ville où le développement économique et durable sera une priorité. Oui, la situation des emplois s’est améliorée, mais souvent pour des emplois précaires, mal payés ou saisonniers. Il faut développer d’autres secteurs pour avoir des emplois de qualité à offrir également.»

M. Aubin espère également une ville ouverte sur les enjeux actuels et mondiaux.

«Une ville, il faut que ça évolue. Il faut s’ajuster pour suivre le courant. Par exemple, le vélo. C’est devenu plus qu’un loisir et il fait partie des modes de transport. Trois-Rivières était, il y a quelques années, en avance sur son temps avec sa piste cyclable, mais comparée avec d’autres villes aujourd’hui, on traîne de la patte», ajoute-t-il.

«Comme cinquième point, on veut une ville unie d’Est en Ouest.  Il faut que tous les secteurs soient considérés. On l’a vu avec la discussion dans le bas du Cap. Les gens ont l’impression, et avec raison à mon avis, que des secteurs de la ville ont été négligés et où la ville s’est peu investie. Il faut s’investir partout et miser sur un sentiment d’appartenance à partir de maintenant. Il faut que les gens disent  »C’est ma ville »!»

M. Aubin a mentionné que des propositions très concrètes viendront en cours de campagne. Maintenant, il entend partir à la rencontre des citoyens dans les prochaines semaines.

«C’est rare que l’on voie ça dans une course à la mairie, mais je vais aller vers les gens, porte à porte, et écouter ce qu’ils ont à dire. Je veux aller valider mes propositions avec les citoyens et tester mes promesses, un à un avec eux», conclut-il.

Le slogan de M. Aubin est «Une ville pour tous».