CSAD : le syndicat s’inquiète

Le Syndicat du personnel professionnel de l’Éducation du Coeur et du Centre-du-Québec (SPPECCQ-CSQ) s’inquiète des répercussions d’une possible mauvaise gestion financière à la commission scolaire du Chemin-du-Roy sur la qualité des services professionnels offerts aux élèves.   

Le 26 mai dernier, la Commission scolaire informait le SPPECCQ-CSQ que les services professionnels seraient réduits dès l’année 2014-2015. Ces coupures concernent des services essentiels en pédagogie dans des matières de bases relatives à la sanction des études, des services de psychoéducation et d’orientation. Ces coupures ont été annoncées sous le joug des compressions budgétaires du Gouvernement, alors qu’elles n’étaient pas encore connues.

«Faut-il comprendre que les services professionnels aux élèves paient le prix du contexte budgétaire déficitaire révélé par le Vérificateur général du Québec?», a déclaré le vice-président du SPPECCQ-CSQ, Gérald Garceau.

«Le SPPECCQ-CSQ déplore le fait que ces fonds perdus et récurrents depuis les 5 dernières années, ont privé les élèves de services aussi importants que la psychologie, la psychoéducation, l’orthopédagogie, l’orthophonie, la vie spirituelle et communautaire, et d’autres.  De plus, depuis des années, la commission scolaire demande aux professionnels de ces services de faire plus avec moins, les obligeant à faire des choix déchirants parmi les élèves à aider qui ont des besoins aussi criants les uns que les autres», a soutenu le président du SPPECCQ-CSQ, Denis Bastarache.

Le SPPECCQ-CSQ considère que les principaux partenaires de la commission scolaire dans sa mission éducative, ce sont les parents qui sont en droit de recevoir des services éducatifs professionnels pour leurs enfants. Le SPPECCQ-CSQ déplore que des sommes aussi importantes, destinées à des services aussi importants, peuvent avoir été utilisées à d’autres fins alors que la commission scolaire s’avançait encore dans le projet du Colisée il y a quelques mois à peine.

«Dans le contexte actuel, le SPPECCQ-CSQ s’étonne de la rigueur administrative qui est demandée aux professionnels afin d’éviter les dépassements de coûts», a repris le vice-président, Gérald Garceau.

«Soyez assurés que le SPPECCQ-CSQ se fera un devoir de rappeler à la commission scolaire sa mission éducative première qui est de s’assurer que les budgets alloués pour les services professionnels soient utilisés convenablement c’est-à-dire pour le bénéfice des élèves», a conclu M. Bastarache.