Controverses de l’année

UQTR : les déboires de Nadia Ghazzali

Dans son rapport rendu public le 27 mai 2015, la Vérificatrice générale a fortement blâmé le travail de gestion de l’ancienne rectrice de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Nadia Ghazzali.

Depuis son entrée en poste le 1er février 2012, cette dernière a cumulé les déboires. Lacune de gestion et conflit d’intérêts ont mené à des tensions au sein du conseil d’administration.

Quelques heures après le rapport accablant, la rectrice a été contrainte de démissionner de ses fonctions, de même que le président du conseil d’administration, Yves Tousignant. Nadia Ghazzali est aujourd’hui professeure au département mathématique et informatique de l’établissement qu’elle dirigeait.

Des démarches sont en cours afin de nommer un nouveau recteur pour l’Université trifluvienne.

Le vote à visage couvert

Le débat sur le port du niqab s’est rapidement imposé dans les élections fédérales de 2015 au Canada. De nombreux électeurs se sont présentés dans les bureaux de vote avec soit un sac de pommes de terre ou un masque sur la tête afin de protester contre l’autorisation du port du niqab lors des cérémonies d’assermentation à la citoyenneté.

Oléoduc Énergie Est

L’opposition au projet d’oléoduc de TransCanada a continué à faire des vagues au Canada cette année. Si la compagnie va de l’avant, deux stations de pompage seront installées en Mauricie. Le pipeline devra passer sous des milieux humides et près des zones urbaines, ce qui inquiète la population. Une manifestation s’est d’ailleurs déroulée à Trois-Rivières, le 10 novembre, où la compagnie organisait une séance d’information sur son projet.

Groupe RCM

Le vice-président du Groupe RCM et ancien ministre, Guy Julien, a eu des propos et des gestes déplacés envers une journaliste de Radio-Canada lors d’une conférence de presse, en septembre dernier. Ce dernier a été dans l’obligation de présenter ses excuses par le biais d’un communiqué.

Plage de Batiscan

Le projet d’aménagement du Parc Éco-Nature de la municipalité de Batiscan n’a pas fait l’unanimité auprès des citoyens. La municipalité souhaite délimiter une portion de la plage pour permettre une cohabitation entre les utilisateurs et les propriétaires riverains. Au terme d’un référendum consultatif le 27 septembre, 312 personnes ont voté en défaveur, contre 256 voix. Batiscan n’a cependant toujours pas tiré un trait sur son projet.