Commissions scolaires : en mode attente

Alors que les rumeurs de réorganisation de l’échiquier des commissions scolaires en province pointe à l’horizon, la Mauricie, pratiquement épargnée par le plan libéral, préfère attendre avant de se positionner.

C’est du moins l’orientation que s’est donnée le nouveau président de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy à Trois-Rivières. Le principal intéressé s’est fait discret dans ses commentaires, estimant qu’il est encore trop tôt.

On sent cependant qu’il a sa petite idée sur comment les choses pourraient – ou devraient – se dérouler.

«Il faudra voir, car on a seulement des informations préliminaires pour l’instant. On rencontre la Fédération demain (jeudi). Cependant, j’ai trouvé que ça avait été rapide. On devait nous proposer des choses et j’aurais aimé que le ministre prenne le temps de nous consulter, mais au moins, on voit que la discussion est possible», confie-t-il.

«On devra s’assoir et déterminer les impacts pour les élèves et pour les enseignants, en essayant qu’il n’y ait pas d’impacts pour nos gens. Ça dépendra toujours de ce que le ministre veut, mais on pourrait travailler en équipe avec la Commission scolaire de l’Énergie», a-t-il lancé, tendant une perche à sa voisine.

En Mauricie, la restructuration du réseau ne devrait engendrer que des changements territoriaux, si l’on se fie aux informations avancées jusqu’à présent.