Cinq enjeux dans la mire de la Démarche des Premiers quartiers
PREMIERS QUARTIERS. La Démarche des Premiers quartiers a dévoilé hier soir les cinq grands enjeux de sa nouvelle planification stratégique 2015-2020.
L’organisation entend renforcer la capacité d’agir et la mise en mouvement des gens des premiers quartiers, améliorer la qualité de vie des gens des premiers quartiers, favoriser l’émergence de projets et d’actions qui visent le développement économique et l’emploi, développer des stratégies de financement durable et rendre visibles les actions de revitalisation des premiers quartiers.
«C’est dans les premiers quartiers que l’on retrouve le plus haut taux de locataires, mais ce sont aussi les quartiers où le taux d’emploi est plus bas. Les gens vivent seuls et il y a un nombre important de signalements à la DPJ. C’est d’important d’agit et d’impliquer les gens des premiers quartiers dans le processus de revitalisation», affirme Marie-Pierre Leblanc, coordonnatrice de la Démarche des Premiers quartiers.
«On voit déjà des changements depuis quelques années, entre autres du côté du sentiment d’appartenance et de la sécurité. On sent que les gens sont plus fiers d’habiter dans les premiers quartiers. Ça passe par de petits projets comme les jardins communautaires. Il y a une vie de communauté et un très grands nombres de ressources à proximité. On voit que l’esprit de revitalisation fait son chemin. C’est un travail à long terme», précise-t-elle.
L’un des grands défis de la Démarche sera de trouver un moyen d’attirer de jeunes familles. L’organisme souhaiterait aussi voir une plus grande proportion de propriétaires occupants. Actuellement, ce taux est d’environ 20%.
La Démarche des Premiers quartiers se dote également d’un nouveau logo. Cela marquera aussi le tournant de l’organisme vers un processus d’incorporation afin d’être accrédité à part entière comme un organisme.
«En ce moment, nous sommes sous l’égide d’ECOF. Ils nous offrent un excellent soutien, mais parfois, ça compliquait les choses. Par exemple, si on voulait déposer un projet dans un programme quelconque, ça pouvait empêcher ECOF de déposer le sien et vice-versa. Je pense que ça amènera aussi moins de confusion sur le plan de la gouvernance. Ça devrait aussi nous permettre d’avoir accès à plus de subventions. Ce sera plus clair pour tout le monde», indique Marie-Pierre Leblanc.