Chose promise, chose due

 
Déjà cinq années se sont écoulées depuis que François Boudreau a mis sur pied un souper-bénéfice au Profit de la Leucodystrophie. C’est cette maladie rare qui leur avait enlevé leurs deux jumelles, Ariane et Jasmine, en 2014. L’objectif était de tenir cinq éditions qui allaient amasser 200 000$, montant qui devrait être surpassé le 5 avril prochain.

Les leucodystrophies sont des maladies qui atteignent la gaine de myéline, soit une matière entourant la fibre nerveuse et qui permet la bonne conduction des messages nerveux. Chez les enfants, les messages voyagent donc plus lentement vers le cerveau. Ses filles n’ont pas eu de chance et il avait fait la promesse de poursuivre leur combat dans le but de faire connaître la maladie. « Nous en sommes à la dernière édition. Au total, nous aurons eu quatre soupers puisque la pandémie nous a forcés à annuler une édition. Par contre, on avait quand même amassé un bon montant cette année-là. Je ne sais pas encore ce que réserve l’avenir. On va continuer de s’impliquer auprès de la Fondation et on verra plus tard si je vais organiser autre chose. À chaque fois, c’est beaucoup de travail et d’émotions qui refont surface », a lancé M. Boudreau.

La cinquième et dernière édition du souper-bénéfice aura donc lieu le 5 avril, dès 18h, au Complexe Laviolette de Trois-Rivières. Il en coûte 150$ y participer, cocktail et vin inclus. Il est aussi possible de se procurer un Plan commandite OR de 1000$ qui comporte quatre billets, de la visibilité sur le menu déroulant de la soirée et une mention lors de ladite soirée. 

La présidence d’honneur de ce dernier souper a été confiée à Gaétan Boivin, le président et directeur général du Port de Trois-Rivières. « Cette maladie est très rare et elle va affecter 10 à 12 enfants par année au Québec. Mais on le voit dans les témoignages de François et Julie que ces enfants-là ne sont pas que des statistiques. Je leur ai toujours levé mon chapeau de prendre un événement aussi triste et de le transformer en quelque chose des très grand pour les jeunes enfants du futur. On a besoin de la recherche pour détecter la maladie de façon plus précoce et pour trouver des traitements et médicaments », a-t-il témoigné.

185 000$

Les quatre premières éditions ont permis d’amasser 185 000$ déjà, l’objectif étant fixé à 200 000$. Un hommage est également prévu à Alexis Verville-Tailleur, fondateur de la Fondation provinciale de la Leucodystrophie. La maladie l’a malheureusement emporté le 14 novembre dernier. Le porte-parole de longue date, soit l’illusionniste Luc Langevin, sera également présent au Complexe Laviolette.