Cet été, je cueille mes petits fruits dans la région!

De juin à octobre, les petits fruits font leur apparition dans les arbustes, les forêts, les fermes et les vergers du Québec et de la région. Certains de ces fruits de saison sont bien connus alors que d’autres en émergence.

L’autocueillette est une activité populaire pour les familles, non seulement parce qu’elle est originale et agréable, mais également parce qu’elle encourage l’achat local, tout en assurant fraîcheur et de meilleurs prix.

En plus, elle permet de capturer un peu de ces délices d’été au congélateur… pour mieux les savourer lors des froids mois d’hiver!

Ça vous branche? À vos paniers!

Fraises, framboises, bleuets: les chouchous

Les incontournables de la saison estivale. On retrouve ces petits fruits un peu partout sur le territoire. C’est la fraise qui apparait la première, en juin. L’autocueillette débute normalement au début du mois de juillet, pour s’étendre jusqu’au mois d’août et parfois même plus tard. L’autocueillette des framboises débute quant à elle vers à la mi-juillet et elle s’étend jusqu’à la mi-août. C’est le bleuet qui clôture la saison, lui qui apparait surtout au mois d’août.

Où les cueillir dans la région? Quelques suggestions: Les Jardins Dugré (Trois-Rivières), Les Jardins Bio Campanipol (Sainte-Geneviève-de-Batiscan), Le Royaume Bleuets et Fraises (Champlain), La Ferme Tournesol (Sainte-Anne-de-la-Pérade), Le Maraîcher de Batiscan (Batiscan), la Fraisière Buisson (Notre-Dame-du-Mont-Carmel), Les Jardins Ricard (Louiseville), Framboisière et bleuetière Grande Rivière Sud (Yamachiche), Ferme des ormes (Pierreville), La Ferme Michel Kroft (La Tuque) et bien d’autres! 

Les amélanches, semblables au bleuet

L’amélanchier pousse à l’état sauvage au Québec. Il produit de petits fruits semblables aux bleuets. Ce petit fruit est très sucré et juteux. Il possède un goût de bleuet et de poire. La cueillette d’amélanches débute vers la mi-juillet et elle ne dure qu’une dizaine de jours.

Où les cueillir dans la région? À la Ferme Éthier (Saint-Étienne-des-Grès) 

Entre le bleuet et la mûre… le sureau!

Le sureau est un fruit méconnu, mais cette culture est en émergence au Québec. La découverte de la riche teneur en antioxydants a contribué à la récente popularité du fruit bleu violacé. Au goût situé entre le bleuet et la mûre, le sureau peut être utilisé dans de nombreuses recettes. Les fruits atteignent leur maturité au début septembre pour une période d’environ trois semaines.

Où les cueillir dans la région? Les Fruits Lamy (Yamachiche), le Potager santé (Sainte-Anne-de-la-Pérade). 

L’argousier, le roi de la vitamine C

Encore très peu de gens connaissent le fruit de l’argousier, cette petite boule orangée aux nombreuses vertus. Il serait riche en antioxydants et en acides gras essentiels et on dit qu’il contiendrait 30 fois plus de vitamine C qu’une orange. La récolte débute vers la fin juillet pour une période d’environ trois semaines. Il est recommandé de porter des gants pour la récolte qui doit se faire avec précaution en raison des épines.

Où les cueillir dans la région? La ferme Argousier des Martiniers (Saint-Boniface) ou Les Fruits Lamy (Yamachiche).

La camerise, le fruit de la longévité

Le camerisier, aussi appelée chèvrefeuille comestible, produit un petit fruit en émergence qui ressemble à un bleuet allongé, à la peau bleue et à la chair pourpre. Il est extrêmement riche en antioxydants et il est rempli de fibres, de potassium et de vitamines A et C. Les Japonais le considèrent comme «le fruit de la longévité de la vie et le fruit de la vision». Petit arbuste résistant, le camerisier est bien adapté aux conditions nordiques propres au Québec. La récolte se fait de la mi-juin au début juillet.

Où les cueillir dans la région? Au verger biologique Aux multiples jardins (Saint-Boniface). 

 

* Note de la rédaction: Les suggestions ont été proposées à partir des sites Web des producteurs, des informations de Tourisme Mauricie et de l’Union des producteurs agricoles de la Mauricie, notamment. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive et il est préférable de vérifier les modalités auprès des producteurs.

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