«C’est complètement inapproprié et injustifié», affirme Claude Cournoyer

AFFAIRES MUNICIPALES. Le nouveau vérificateur général par intérim de la Ville de Trois-Rivières, Claude Cournoyer, qualifie d’inappropriée et d’injustifiée la plainte de harcèlement qui a été déposée contre lui par son ex-assistante.

Selon M. Cournoyer, le conseil municipal mettra fin à son intérim, sans solde, lors de la prochaine séance publique qui sera tenue le 20 mars. «J’ai deux grosses prises contre moi, dit-il. J’ai du caractère et j’ai de l’admiration envers Yves Lévesque. Ça ne m’empêche pas de bien faire mon travail, mais ce sont deux fautes graves dans la tête de bien des gens.»

La plainte de harcèlement a été déposée auprès des ressources humaines de la Ville de Trois-Rivières. «Elle me chicanait pour tout et rien, lance Claude Cournoyer. La dernière journée, elle a encore crié après moi et elle a vu l’ours et le yéti en même temps. C’était une accumulation. Je sais très bien que je ne sortirai pas gagnant de ça.»

M. Cournoyer juge que la Ville de Trois-Rivières n’a pas bien fait son travail dans la gestion de cette plainte. Il reproche à la Ville de ne pas l’avoir rencontré pour obtenir sa version des faits. De son côté, l’administration municipale ne peut commenter aucun dossier en cours en matière de harcèlement en vertu de la politique favorisant la civilité et contraignant toute forme de harcèlement psychologique en milieu de travail. Rappelons que Claude Cournoyer a été nommé vérificateur général par intérim en novembre dernier.

Avec la collaboration de Marie-Ève Alarie.