Campus de l’UQTR : une inauguration en grandes pompes

DRUMMONDVILLE. Une semaine après l’entrée en scène des étudiants, le campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) à Drummondville a été officiellement inauguré jeudi en présence de plus de 200 invités.

«On a voulu donner droit à la lumière», a attesté Renée Daoust, de la firme Daoust Lestage qui a conçu le campus universitaire de Drummondville.

Présente à la cérémonie d’inauguration, celle qui a été invitée à prendre la parole au même titre que les autres dignitaires a profité de l’occasion pour parler d’architecture.

«Il faut dire tout d’abord que nous avons ici la chance de travailler sur un site exceptionnel, un site qui a une personnalité forte, et il était tout à fait naturel de mettre en valeur l’environnement», a-t-elle expliqué en parlant de cet édifice de 7844 mètres carrés dont une grande partie du rez-de-chaussée est entièrement vitrée.

«Nous avons tenu compte de la Maison (des Pères Montfortains) pour qu’elle soit en symbiose avec le campus. Même la coloration de la brique s’en inspire. Il est également prévu l’aménagement d’une cour entre les deux bâtiments lorsque la Maison fera partie du complexe universitaire. En fait, il y aura une série de cours, car une autre est prévue dans les plans entre ce pavillon et un second qui sera éventuellement érigé à l’arrière. D’ailleurs, un passage est prévu pour installer une passerelle», a-t-elle fait remarquer.

Il est à noter que tout le mobilier, les chaises, les tables, les murs sont blancs. «Oui, nous avons voulu ça comme ça, ce n’est pas un hasard. Le blanc c’est neutre; ce sont les étudiants qui vont y mettre la couleur», a fait valoir Mme Daoust, qui a promis de soumissionner pour l’éventuel deuxième pavillon.

Soulignons aussi que la moitié du rez-de-chaussée est occupée par une bibliothèque à la fine pointe de la technologie, bénéficiant de nombreux équipements (espaces collaboratifs, salle informatique, rayonnages mobiles, salon, etc.). Le rez-de-chaussée abrite également les services aux étudiants, les bureaux de la formation continue et un espace café.

Le deuxième étage accueille les bureaux des départements et des services administratifs, alors que les troisième et quatrième étages sont occupés par des salles de classe. Au sous-sol se trouvent notamment des laboratoires, la coopérative universitaire, un salon étudiant et des locaux réservés aux associations étudiantes.

Les nombreux dignitaires qui ont pris la parole au cours de l’inauguration ont tous tenu à souligner la volonté, la solidarité et le dynamisme du milieu drummondvillois.

Ce qu’ils ont dit…

Laurent Lessard, ministre responsable du Centre-du-Québec : «Quelque chose d’important se réalise aujourd’hui. Les sceptiques ont été confondus. Tout le monde a fait ce qu’il avait à faire pour la réussite de ce campus universitaire, selon un modèle d’affaire à la Drummondville. Autrement dit, si ça ne se fait pas, à Drummondville on l’invente».

Alexandre Cusson, maire : «Cette construction, qui s’est faite en 15 mois, est aussi le triomphe des bâtisseurs. Si on avait utilisé la méthode traditionnelle, on attendrait encore. Aujourd’hui, on n’inaugure pas le campus, on inaugure le premier pavillon».

Francine Ruest Jutras, ex-mairesse et actuelle présidente du conseil d’administration de l’UQTR: «Chaque région doit saisir l’occasion de définir son avenir et ce campus universitaire prouve que nous avions une vision bien structurée pour le Centre-du-Québec».

Jean-Guy Paré, président du conseil d’administration de la Fondation de l’UQTR : «Nous sommes en présence d’un symbole d’un effort concerté, dans un ville qui a réussi un solide virage économique et où on y retrouve plus de 600 entreprises manufacturières. Et si j’ai bien compris, nous inaugurons aujourd’hui la deuxième phase de ce campus».

(Photo TC Media – Ghyslain Bergeron)