Arrachage de l’herbe à poux: les premiers quartiers ciblés
ALLERGIES. La Ville de Trois-Rivières lance une première campagne d’arrachage d’herbe à poux à travers la ville, du 21 au 26 juillet, et invite les citoyens à faire leur part pour réduire au maximum les effets néfastes causés par cette plante.
Ils sont nombreux ces effets néfastes d’après Marie Hallé, citoyenne de Trois-Rivières souffrant d’allergie à l’herbe à poux: «Quand j’essaie de faire le souper, ce qui prend normalement 15 minutes peut me prendre de deux à trois fois plus de temps parce que j’éternue…et je peux éternuer pendant 30 minutes consécutives. Il y a la gorge qui pique, les oreilles qui piquent, les sinus congestionnés, les maux de tête… Pour les personnes non allergiques, ça peut sembler banal d’arracher l’herbe à poux, mais ça fait une grande différence pour nous».
La campagne «Je cherche, je trouve, j’arrache» a été mise sur pied par la Ville et l’organisme ECOF-CDEC. Elle consiste notamment en des messages radiophoniques, par la distribution de 23 000 dépliants informatifs et de kiosques d’information lors des fêtes de district.
Une équipe d’ECOF-CDEC fait également du porte-à-porte dans les premiers quartiers de Trois-Rivières pour sensibiliser les citoyens à arracher l’herbe à poux dans leur cour. Déjà, la brigade a cogné à 177 portes où elle a trouvé plus de 70 personnes attentives.
Les secteurs ciblés, pour cette première année, sont les districts du Sanctuaire, de la Madeleine, Marie-de-l’Incarnation, Laviolette, Saint-Philippe, Sainte-Marguerite et Du Carmel.
«On se concentre sur les premiers quartiers cet été en raison de la densité de la population qui y est plus important qu’ailleurs. On sensibilise aussi les enfants des camps de jour pour qu’ils puissent reconnaître l’herbe à poux», précise Yves Deguire, responsable du projet.
D’autres secteurs sont aussi touchés par la présence de l’herbe à poux, comme les parcs industriels, de même que certains terrains privés appartenant à des entreprises ou des sociétés.
D’autres secteurs seront visités
Cette première édition de la campagne d’arrachage d’herbe à poux représente la phase II d’un plan de déploiement établi par un cartographe et un étudiant en médecine dont le mandat était d’identifier les zones où l’herbe à poux représente une problématique importante.
«On fera un bilan à la fin de la saison. C’est la prochaine étape. On fera le point sur la réceptivité des gens à l’arrachage de l’herbe à poux. On veut aussi prendre des mesures concernant la persistance des plants. On veut pouvoir faire ces mesures chaque année pour voir comment la problématique évolue. On se déploiera aussi dans d’autres secteurs», explique M. Deguire.