Année fort chargée pour le ministre Jean Boulet
En décembre 2019, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale au sein du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ), Jean Boulet, dressait son premier bilan annuel depuis son élection en 2018. Cette journée-là, jamais il n’aurait pu se douter qu’il serait un des principaux acteurs du gouvernement face à une pandémie mondiale quelques semaines plus tard.
En effet, le 13 mars 2020, le premier ministre François Legault décrétait l’urgence sanitaire au Québec, entraînant un confinement général et la fermeture des magasins, écoles et garderies.
«C’est une crise internationale qui était totalement imprévisible et en tant qu’élu, on réalise rapidement tout ce que l’on avait à gérer face à l’imprévisibilité, l’inconnue et l’incertitude. Notre équipe a eu cette capacité d’adaptation face à ce nouveau problème et la population aussi a eu à s’adapter à de nouvelles façons de faire et à de nouvelles normes sanitaires. On a vu les efforts de tout le monde pour éviter la propagation et faire en sorte que notre réseau de la santé soit en mesure de répondre», lance-t-il d’entrée de jeu.
Rapidement, plusieurs personnes ont perdu leur emploi ou ont été mises au rencart dès le mois de mars. Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a mis en place la Prestation canadienne d’urgence (PCU) pour offrir un soutien financier aux employés et aux travailleurs indépendants. Vous aurez compris que le ministre du Travail était aux premières loges des élus concernés à la suite de cette annonce.
«C’est certain que le travail, les emplois et la solidarité étaient au cœur des décisions que nous devions prendre dès que nous avons déclaré l’urgence sanitaire. J’ai aussi été très impliqué lors du déconfinement. À la base, j’ai toujours voulu aider les individus et les entreprises. On a mis beaucoup d’énergie, mais il fallait agir. D’avoir pu faire ça pour le Québec et d’avoir été au cœur des décisions, je le vois comme un privilège», confie-t-il.
Celui qui amorçait sa deuxième année en tant qu’homme politique savait qu’il aurait beaucoup de pains sur la planche lorsque le coronavirus s’est mis à voyager de continent en continent.
«Je m’y attendais dès qu’on a déclaré l’état d’urgence sanitaire, surtout que c’était tellement intense. Je devais toujours être à l’affût face à ce phénomène international. Je lisais tout et je regardais ce qui se passait partout, notamment en Angleterre, aux États-Unis, en Ontario et même du côté européen, comme en Allemagne. On restait à l’affût des meilleures pratiques parce qu’on devait s’adapter à l’évolution des connaissances scientifiques et médicales», ajoute M. Boulet.
«On a pris des décisions dans l’intérêt des gens et de la santé des gens. J’ai dû écrire une trentaine de guides sanitaires, mais c’était un défi individuel et collectif très palpitant. Maintenant, il faut continuer dans la même direction. On a resserré les mesures pour la période des Fêtes et on doit continuer d’aplatir la deuxième vague qui est plus importante qu’anticipée. On doit continuer de diminuer les hospitalisations, le nombre de gens aux soins intensifs et les décès.»
Les yeux tournés vers 2021
Le premier vaccin face à la COVID-19 vient de faire son entrée dans l’arène, mais la bataille sera longue avant que la majorité de la population soit vaccinée. L’année de 2021 ne s’annonce pas de tout repos pour le député de Trois-Rivières.
«Rapidement, il va falloir revenir à un niveau de développement économique qui était comme avant. L’arrivée d’un vaccin comporte énormément de bénéfices. Mois après mois, nous irons dans une bonne direction», soutient-il.
«C’est collectivement que nous allons réussir à redresser le développement économique. Nous allons aussi trouver de meilleures façons pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre également», conclut-il.