Amphithéâtre: contestation et opposition

L’investissement de la Ville pour le projet d’amphithéâtre proviendra du 14,4 millions au surplus non affecté au «Fonds du site Trois-Rivières sur Saint-Laurent». C’est ce que décrète l’avis de motion adopté par le conseil municipal cet après-midi.

Cette décision ne fait pas que des heureux au conseil. L’avis de motion va à l’encontre de la pétition lancée par le Groupe des sept la semaine dernière: Alain Croteau, Marie-Claude Camirand, Catherine Dufresne, André Noël, Sylvie Tardif, Marie-Josée Tardif et Françoise H. Viens.

Il reste le contrat final à signer avec le gouvernement. Rappelons que Québec et Ottawa ont annoncé qu’ils investiraient chacun 13,3 millions dans le projet. «Je vous dis que le 26 millions que nous avons du gouvernement c’est un cadeau qui est applicable que sur le site de Trois-Rivières sur Saint-Laurent», déclare Monique Leclerc, conseillère dans Châteaudun.

«Trouvez-moi un politicien qui va vous dire qu’il ne donnera pas la subvention parce qu’on va faire le projet en haut plutôt qu’en bas. On crée des emplois ici et il y aura des retombées économiques, trouvez moi la logique dans tout ça», questionne Jean-Claude Fortin, président d’Invescan Capital.

L’homme d’affaires soutient que si Yves Lévesque poursuit dans sa lancée d’établir l’amphithéâtre sur le site de Trois-Rivières sur Saint-Laurent, il abandonnera tous ses projets sur le terrain du colisée.

«Je rencontre le maire demain à 10h et c’est là qu’on va décider si on se retire complètement de la transaction. Yves Lévesque vient de perdre un projet de 150 millions $ qui rapporte quatre millions $ de taxes aux Trifluviens», déplore M. Fortin.

2000 signatures

En l’espace d’une semaine, la pétition du Groupe des sept a recueilli plus de 2 000 signatures. La pétition demande au conseil municipal une consultation officielle quant au projet d’amphithéâtre pour connaitre la position de la population.

«On s’attendait à ce qui s’est passé aujourd’hui. On aurait aimé que les élus soient sensibles à notre mobilisation, mais ils laissent paraître qu’ils s’en foutent. Malgré tout, nous on va continuer», laisse entendre Catherine Dufresne, du district Sainte-Marguerite.