Allégations de propos racistes et misogynes à la Ville: la Commission municipale du Québec met fin à son enquête

Après avoir rencontré plusieurs témoins, la Commission municipale du Québec conclut qu’elle ne poursuivra pas de démarche d’investigation supplémentaire en lien avec son enquête portant sur des allégations de « violence », de « misogynie » et de « racisme » au sein du conseil municipal.

« En effet, au terme de notre enquête nous constatons qu’aucun propos  »misogynes » ou  »racistes », ni aucun geste de cette nature n’a été commis ou prononcé », précise la Commission municipale du Québec à la Ville de Trois-Rivières. 

La Commission indique aussi que « quant aux allégations de  »violence » […], le terme semble exagéré dans les circonstances ».

« Avec les informations actuellement en notre possession, les paroles et les gestes révélés par l’enquête sont insuffisants pour conclure qu’un membre du conseil aurait contrevenu à ses obligations déontologiques », poursuit la Commission municipale du Québec dans sa communication avec la Ville.

La Direction des enquêtes et des poursuites en intégrité municipale mentionne avoir pu constater l’existence, entre certains membres du conseil, « de conflits de personnalités et de valeurs sur différents enjeux municipaux, ce qui explique notamment pour les relations entre certains d’entre eux sont tendues. Les discussions sont parfois houleuses, le ton peut monter et des personnes peuvent être ignorées lorsqu’elles expriment une idée ».

Rappelons que cette enquête découlait de la sortie publique de la conseillère municipale Pascale Albernhe-Lahaie qui a raconté avoir été témoin de ce qu’elle percevait comme « des propos violents, parfois misogynes et même racistes » au cours de plénières tenues à huis clos par le conseil municipal, sans toutefois cibler qui que ce soit. La conseillère du district des Rivières soulignait ne pas se sentir en sécurité avec ce type d’échanges.

En réaction, le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche, avait mandaté le nouveau directeur général de la Ville, François Vaillancourt, de mettre en place une enquête avant que la Commission municipale du Québec ne décide d’investiguer sur la situation à la Ville.